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du 1 au 7 avril 2012 (semaine 14)
 

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7 avril 2012 - Syrie
LES CHRÉTIENS DE KUSAYR ATTAQUÉS PAR DES ISLAMISTES

Pendant que se tenait la conférence de paix, des salafistes s´en sont pris aux minorités ethniques et religieuses à Kusayr
un village des environs de Homs, d
es édifices de chrétiens ont été détruits ou incendiés après avoir été saccagés.

Les minorités ethniques et religieuses - alaouites, chrétiens et chiites -de cet important village qui est à la frontière avec le Liban ont été la cible d´actes de violence et d´atrocités perpétrées par des groupes armés sunnites qui exercent une vengeance sanglante. Ces bandes "cherchent de ressusciter les vieilles querelles intracommunautaires ou de porter à une guerre sectaire contre les minorités qui ne s´unissent pas à l´opposition".

La population chrétienne de Kusayr, après un certain nombre de massacres et d´attaques, s´est enfuie. Des édifices de chrétiens ont été détruits ou incendiés après avoir été saccagés. La maison du curé du lieu, le Père George Louis, frappée par quatre tirs de mortier, a été complètement détruite.

Les meubles et des immeubles des chrétiens ont d´ores et déjà été redistribués aux familles musulmanes sunnites. Dans de nombreuses localités.

Des agressions répétées ont contraint les écoles à fermer leurs portes. Les minorités sont victimes d´abus constants: automobiles, meubles et maisons placés sous séquestre, hommes, femmes et enfants pris en otage et relâchés seulement en échange du paiement d´une rançon.

De nombreuses zones chrétiennes, même dans la ville d´Homs, sont devenues des cibles afin de venger le fait que les chrétiens ou d´autres minorités ne se sont pas alliés à l´opposition. Les chrétiens ne sont pas victimes d´une persécution systématique parce que les factions ne sont pas toutes salafistes. "Le but de ces groupes armés est d´encourager les minorités à s´armer en vue du déclenchement d´une guerre confessionnelle. Mais cette réaction n´a pas eu lieu: les minorités ne se sont pas armées et n´ont pas cédé à la logique de la violence. (source : Fides)


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