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du 13 au 16 avril 2012 (semaine 15)
 

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16 avril 2012 - Pakistan
L
'ENGAGEMENT ET LA FOI DES LAÏCS

" Au sein de l'Eglise du Pakistan, c'est le temps des laïcs. Nous pouvons compter sur la foi profonde et sur l'engagement vigoureux des laïcs qui constituent l'avenir de l'Eglise et doivent faire partie des dirigeants du pays."

Mgr Rufin Anthony, évêque d'Islamabad-Rawalpindi, décrit ainsi le profil de la réalité ecclésiale pakistanaise immergée dans un tissus social en grande partie musulman. Le témoignage évangélique ne peut être assuré par les seuls prêtres. Ils sont 34 dans tout son diocèse.

"Ce sont les 180.000 fidèles qui, dans les mouvements et associations de laïcs contribuent « à la croissance spirituelle, à la foi, à l'engagement ecclésial et social ."

" Nous voulons donner, par l'intermédiaire de ces mouvements, la place centrale à la Parole de Dieu dans la vie des familles car elle constitue l'alphabet de notre foi . Nous voulons insister sur la coresponsabilité du laïcat en matière d'action pastorale."

L'évêque évoque le temps où « les missionnaires ont évangélisé ce territoire. Leur méthode a été surtout celui de l'instruction, de l'instruction dans de nombreuses écoles ». « Aujourd'hui, il est urgent de continuer cette oeuvre dans le domaine de la formation et de l'instruction de manière à faire en sorte que les chrétiens puissent faire partie des responsables du pays. C'est pourquoi il est important de parier sur le laïcat », explique Mgr Anthony.

" Au Pakistan - rappelle-t-il - les chrétiens appartiennent souvent à des strates pauvres et marginalisées qui effectuent les taches les plus humbles et se trouvent à la limite de la survie. Il est possible de leur donner une dignité seulement au travers de l'instrument fondamental qu'est l'instruction."

Mgr Anthony se déclare confiant quant aux rapports avec les musulmans. Les familles chrétiennes ont en effet « de bonnes relations avec les familles musulmanes et ceci est à la base d'une coexistence sereine au sein de la société. Malgré la différence de formation et de foi, il existe un point de vue commun : l'appartenance de tous à la famille humaine et le respect de la dignité humaine ». (source : Fides)


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