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16 avril 2012 - FSSPX
APRÈS SEPT ANNÉES DE RECHERCHE POUR L'UNITÉ

Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, a adressé le samedi 14 avril une lettre aux trois autres évêques lefebvristes et à ses prêtres pour les tenir au courant des relations en cours avec le Vatican.

Selon le site d’informations religieuses "Vatican Insider", Mgr Fellay aurait rappelé les deux lignes directrices de la Fraternité dans ses relations avec Rome : l’accord sera signé uniquement si Rome ne demande pas de concessions qui touchent à la foi et si une réelle liberté et autonomie d’action sont garanties à la Fraternité qui lui permette de vivre et de se développer.

Faisant référence aux rumeurs d’un accord imminent entre Rome et Écône, il aurait affirmé qu’à l’heure actuelle rien de définitif n’est survenu, ni dans le sens d’une reconnaissance canonique de la Fraternité, ni non plus dans celui d’une rupture.

La Fraternité serait ainsi dans l’attente. Manière, sans doute, de rassurer ses interlocuteurs, dont une frange importante est hostile à cet accord.

Mgr Bernard Fellay y rappellerait en effet que le Vatican ne peut demander aux lefebvristes des concessions qui concernent la foi et ce qui en découle, comme la liturgie, les sacrements, la morale et la discipline. En outre, Mgr Fellay demande une liberté et une autonomie d´action réelle pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, afin qu´elle puisse vivre et se développer.

Faisant référence aux indiscrétions et rumeurs dans la presse sur une solution positive des négociations avec Rome, Mgr Bernard Fellay prend soin d´indiquer qu´il n´y a encore rien de définitif, ni en vue d´une reconnaissance canonique, ni en vue d´une rupture. La fraternité serait ainsi ´en attente´, rapporte Vatican Insider.

Le 16 mars dernier, la Congrégation pour la doctrine de la foi avait donné un mois aux héritiers de Mgr Marcel Lefebvre pour décider d'une nouvelle position sur le ‘préambule doctrinal´ qui leur avait été soumis en septembre 2011. Rome souhaitait alors éviter ´une rupture ecclésiale aux conséquences douloureuses et incalculables´, au terme de plusieurs années de discussions et d´échanges.

Si la Fraternité signe l’accord, le Saint-Siège devrait lui proposer un statut canonique propre, au sein d’une prélature personnelle, comme pour l’Opus Dei.

Dans son message aux catholiques de France rassemblés à Lourdes les 24 et 25 mars pour préparer le 50e anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, Benoît XVI a exprimé le vœu « que ce temps de grâce permette aussi de consolider la communion à l’intérieur de la grande famille qu’est l’Église catholique et contribue à restaurer l’unité entre tous les chrétiens, ce qui fut l’un des objectifs principaux du Concile ». (source : Apic)

Ci-joint une chronologie rétrospective des relations de la FSSPX avec le Saint-Siège.

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