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24 avril 2012 -
QUAND DIEU S'EXPRIME AVEC DES MOTS HUMAINS

" L’Ecriture doit être interprétée en fonction des caractéristiques constitutives de sa nature. La Parole de Dieu ne reste pas prisonnière de l’écrit. Elle n’est pas un dépôt inerte à l’intérieur de l’Eglise", rappelle le Pape à la Commission biblique. 

Reprenant les termes même de la Constitution dogmatique "Dei Verbum" du Concile Vatican II, Benoît XVI, déclare, dans son message adressé à la Commission biblique pontificale, que "la Parole de Dieu est puissance de vie et non pas « dépôt inerte » dans l’Eglise.

La Commission était réunie en assemblée plénière à Rome, du 16 au 20 avril 2012, sous la présidence du cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Elle s’est penchée sur le thème «Inspiration et Vérité de la Bible».

Benoît XVI estime que ces travaux « auront une réelle utilité pour la vie et la mission de l'Église » car il est « essentiel et fondamental » que l’Ecriture soit interprétée en fonction des « caractéristiques constitutives de sa nature », qui sont l’inspiration et la vérité.

" La Parole de Dieu ne reste pas prisonnière de l’écrit", rappelle le Pape : elle n’est pas un "dépôt inerte à l’intérieur de l’Eglise mais elle est règle suprême de la foi et puissance de vie.

Elle est également, ajoute-t-il, une "force d’appel direct et concret, par le « charisme de l’inspiration. Cette « inspiration » est d’ailleurs un élément « décisif » pour une « juste adhésion aux Ecritures ».

En effet, explique-t-il, une interprétation des textes sacrés qui néglige ou oublie leur inspiration ne tient pas compte de leur « caractéristique la plus importante et précieuse », à savoir leur « origine en Dieu ». C’est grâce à l’inspiration comme « action de Dieu » que la Parole de Dieu s’exprime « avec des mots humains ».

Bien que « fixée dans les textes sacrés », poursuit-il, cette Parole continue à être « annoncée » et « interprétée dans la Tradition vivante de l’Eglise », qui se développe avec « l’aide de l’Esprit Saint » et avec « la réflexion et l’étude des croyants ». ("Dei Verbum" - § 8 et 9)

C’est pourquoi Benoît XVI exprime sa « vive appréciation » pour l’activité de la Commission biblique, et son engagement à « promouvoir la sensibilisation, la compréhension et l'acceptation de la Parole de Dieu dans le monde ». (source : VIS)

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