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6 mai 2012 - Chili
L’ÉGLISE DEMANDE L’AUGMENTATION DU SALAIRE MINIMUM

Au cours de la messe célébrée le 1er mai, l’archevêque de Santiago a appelé à augmenter le salaire minimum et préconisé une réforme fiscale.

Mgr Ricardo Ezzati qui est aussi Président de la Conférence épiscopale a affirmé que « le salaire minimum actuel n’est pas suffisant » et a invité le gouvernement à le faire « correspondre aux nécessités des familles et des personnes ».

La Centrale unitaire des travailleurs (CUT), principal syndicat chilien, préconise le passage de l’actuel salaire minimum de 285€ à 390€. Une demande refusée par le gouvernement sous prétexte qu’elle pourrait avoir des conséquences négatives sur l’emploi, notamment à cause de la concurrence avec les pays voisins.

Pour l’archevêque de Conception, Mgr Fernando Chomali, il faut une réforme fiscale pour financer les améliorations en matière d’éducation. « Le Chili a beaucoup crû économiquement, mais la brèche entre riches et pauvres persiste ; si nous voulons un pays juste et pacifique, nous devons travailler de façon ardue pour surmonter cette brèche. Dieu répartit les talents et capacités de la même façon », a déclaré Mgr Chomali.

« Je demande donc qu’on fasse une réforme fiscale en pensant aux pauvres, pour qu’ils aient, eux aussi, accès à une excellente éducation. Ainsi nous surmonterons les brèches », a-t-il poursuivi dans son homélie.

Le gouvernement a annoncé une réforme fiscale que le mouvement étudiant, mobilisé depuis un an à ce sujet, juge trop timide. On entend le même son de cloche de la part de l’opposition qui le qualifie d’ajustement et non de réforme. (source : Apic)  

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