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du 3 au 6 mai 2012 (semaine 18)
 

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6 mai 2012 -
« PACEM IN TERRIS » APPELLE TOUT LE MONDE AU SERVICE DU BIEN COMMUN

L’encyclique de Jean XXIII publiée en 1963 reste un appel actuel aux croyants comme aux non-croyants à travailler pour le bien commun universel.

C’est le message que les participants à la 18ème session plénière de l’Académie pontificale des sciences sociales ont publié à la fin de cette session le 1er mai 2012. En les recevant en audience, le Pape Benoit XVI y a fait longuement allusion (cf supra)

L’encyclique donne comme définition du bien commun « l’ensemble des conditions de vie en société qui permettent à l'homme d'atteindre sa perfection propre de façon plus complète et plus aisée ». Pour les membres de l’Académie, cette définition est, dans l’actuel contexte de mondialisation « plus vraie que jamais ».

Même si "Pacem in Terris" a été écrite  dans un contexte particulier, c’est-à-dire « en pleine guerre froide et dans une crise internationale sévère », il y a des similitudes  avec le présent : « La paix rests en danger », notamment à cause de la « haine religieuse et raciale » qui expose des sociétés à de « violents conflits ». Or « l’homme est fait pour vivre en paix avec ses voisins, en justice, vérité, amour et liberté ».

Autre rappel : l’institutionnalisation de la défense des droits de l’homme appel les deux guerres mondiales et leurs horreur, c’est parce que les hommes avaient reconnu leur « validité universelle » fondée sur des « vérités anthropologiques ». Cependant, aujourd’hui, les « valeurs fondamentales de l’être humain », sont « encore une fois objets de débats ».

L’actualité de Pacem in Terris c’est l’insistance sur la thèse centrale de la doctrine sociale de l’Eglise « tout être humain est une personne, c'est-à-dire une nature douée d'intelligence et de volonté libre ». La nature humaine, ajoute le communiqué, c’est d’être « créé à l’image de Dieu, capable de connaitre et d’aimer ».

Les participants à cette session de l’Académie pontificale ont rappelé que l’encyclique était un « souffle d’air frais » salué par tout le monde. Si l’Eglise catholique est aujourd’hui comme hier « consciente » de « connaître la vérité sur l’homme » par la révélation du Christ, elle fait cependant une « distinction entre la spécificité de sa foi et les vérités de raison qui dérivent souvent de la foi et qui sont accessible à tous, indépendamment de leur foi ».

Il est donc de son devoir de « défendre les vérités et valeurs dans lesquelles la dignité de l’homme est en jeu », même si son « exigence de vérité » est « critiquée », et que « la référence à la loi naturelle est ignorée en de nombreux domaines de la société ». (source : VIS)  
   

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