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23 mai 2012 -
LE LEADERSHIP CHRÉTIEN SE RÉUNIT A LONDRES

À Londres, l’église de Holy-Trinity-Brompton, la paroisse anglicane, à l’origine des "parcours Alpha", a réuni les 21 et 22 mai; 4.300 chrétiens de toutes confessions pour un forum sur le « leadership chrétien ».

Sur la scène du Royal Albert Hall défilent tour à tour l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, le juge de la Haute Cour de justice Paul Coleridge, les célèbres pasteurs évangéliques américains Rick Warren et Judah Smith ainsi que l’évêque anglican de Londres Richard Chartres.

Plus de 4 300 responsables anglicans, baptistes, pentecôtistes, catholiques et orthodoxes venus de 50 pays, ont ainsi vécu des riches heures de foi et de communion.

“Leadership chrétien” ? Il n’y a pas vraiment d’équivalent en français, mais avec l’équipe d’Alpha à Paris, nous réfléchissons beaucoup à ce concept », explique Olivier Sachs, membre du conseil d’administration d’Alpha France, venu de Paris pour assister à l’événement. « Il tient tout autant à la manière de savoir gérer et animer une communauté chrétienne, qu’à celle d’être chrétien dans notre société. »

" Par ses attitudes propres au « leader chrétien » , celui-ci doit attirer les talents dans son Église, mais aussi les accepter tels qu’ils sont. Il doit écouter et aimer, prier pour les autres et définir des priorités, confirmer et encourager"

Selon leur intérêt, les participants au forum se sont répartis entre quatre pôles pour réfléchir à l’application de ce concept dans l’Église : le monde des affaires, le travail social, et l’art ou la culture.

Plusieurs catholiques ont pris part à cette rencontre comme Mgr Dominique Rey, archevêque de Fréjus-Toulon, ou le P. Barthélemy Port, 35 ans, curé de Sainte-Cécile, à Boulogne-Billancourt.

« Je ne repars pas avec une boîte à outils concrète, mais regonflé pour retrouver mon diocèse où il est beaucoup question de restructurations, faute de prêtres », résume un jeune prêtre, particulièrement intéressé par le témoignage d’un pasteur anglican insistant « sur la nécessité, si l’on ne veut pas tomber dans le fonctionnalisme, de discerner un projet pastoral. Cela correspond à ma problématique : j’ai dressé l’état des lieux de ma paroisse depuis un an, il faut désormais que je lui donne une véritable vision pour les prochaines années ». (source : AP)

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