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du 28 au 31 mai 2012 (semaine 22)
 

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31 mai 2012 - Honduras
LE DRAME DES MIGRANTS RAPATRIÉS DE FORCE

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La pauvreté, le statut social et la violence sont les facteurs qui continuent à pousser nos compatriotes à abandonner le pays, en suivant un parcours dangereux, plein de douleur et de souffrances", déclare la responsable du CAMR.

Soeur Valdete Wilemann, responsable du Centre pour les Migrants retournés (CAMR), qui se trouve dans les environs de l'aéroport de Toncontin, a rappelé que le rapatriement des migrants au Honduras augmente d'année en année. Ces personnes qui cherchent une nouvelle vie à l'étranger mais qui sont par la suite rapatriés de force vivent un drame.

" Par rapport à l'année passée, nous avons enregistré une augmentation de 10,46% des expulsions par voie aérienne. Ce qui signifie que sont rentrées environ 2.500 personnes en plus par rapport que l'an dernier."

Selon Soeur Valdete, les migrants fuient la corruption et les extorsions desquelles ils sont victimes au Honduras pour tomber par la suite dans les filets des trafiquants d'êtres humains qui opèrent au Guatemala et au Mexique, étapes obligées pour atteindre les Etats-Unis par la terre.

Le Comité Pastoral de la Mobilité humaine estime que ce sont 1.500 familles honduriennes qui sont actuellement à la recherche de parents disparus au cours des « voyages de l'espoir » en direction de l'Amérique du nord.
Soeur Valdete fait partie des Soeurs missionnaires scalabriniennes, qui sont responsables de la Pastorale de la Mobilité humaine au plan national. La Congrégation de soeur Valdete, les Soeurs missionnaires scalabriniennes, gère trois maisons d'accueil destinées aux migrants rapatriés. (source : Fides)


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