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du 28 au 31 mai 2012 (semaine 22)
 

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31 mai 2012 -
UNE IMAGE NÉGATIVE ET UNE SITUATION DOULOUREUSE

C’est un pape visiblement fatigué et préoccupé par les derniers rebondissements de l’affaire « Vatileaks » du Vatican qui a présidé la messe de la fête de la Pentecôte, en présence de quelque 90 évêques et cardinaux de la curie romaine.

A la conclusion de l'audience générale du 30 mai, Benoît XVI a également tenu à faire une mise au point publique.

" Les évènements récents touchant la Curie Romaine et mes collaborateurs m'attristent, sans que soit entamée ma certitude absolue selon laquelle, malgré la faiblesse humaine, les difficultés et les épreuves, l'Eglise est guidée par le Saint-Esprit et le Seigneur. Je suis certain qu'il ne cessera de la soutenir sur son chemin.

" Ceci dit, les conjectures multipliées par certains media sont totalement gratuites, allant bien au-delà des faits réels et offrant une image du Saint-Siège sans rapport avec la réalité. C'est pourquoi je tiens à renouveler ma confiance et mes encouragements à mes plus proches collaborateurs, comme à tous ceux qui jour après jour, fidèlement, en silence et en esprit de sacrifice m'assistent dans mon ministère".

Au dimanche de la Pentecôte, Benoît XVI déjà avait particulièrement appelé l’humanité à l’unité et à la vérité, soulignant à plusieurs reprises le paradoxe d’un monde où la communication s’est développée alors que les hommes semblent toujours divisés.

Interrogé sur l’état d’esprit de Benoît XVI, le Père Lombardi a expliqué que le pape était « informé et conscient de la situation délicate, vécue y compris au sein de la curie romaine ».

Et d’ajouter que Benoît XVI faisait toujours preuve de « supériorité morale et de foi ».

Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a reconnu que « la situation était douloureuse pour beaucoup de personnes, du fait de la proximité de Paolo Gabriele, mais aussi pour l’image négative du Saint-Siège et de l’Eglise » qui ressort de cette affaire.

Le Père Lombardi a souhaité « un climat de vérité, de transparence et de confiance » mais a démenti catégoriquement l’existence d’un cardinal italien parmi les suspects. A ses yeux,les assertions de la presse parlant d'un groupe de ’taupes’ dirigées par une femme relève de « la pure fantaisie ».

Il a reconnu que la commission cardinalice auditionnait plusieurs personnes, « dont des cardinaux dirigeant des services de la curie ». Il s’est contenté de préciser que le majordome était jusqu’à présent la seule personne en état d’arrestation, tandis que d’autres étaient auditionnées.

Le Père Lombardi a aussi invité à distinguer très nettement les deux événements survenus simultanément, que sont l’arrestation du majordome du pape et le limogeage d’Ettore Gotti Tedeschi du Conseil de surintendance de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR). (source : AP et VIS)


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