Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 4 au 7 juin 2012 (semaine 23)
 

-
- 7 juin 2012 -
AVEC LES DÉMENTIS, LA CONFIANCE ET
L'APAISEMENT

Lors d’un point presse tenu le 6 juin, il a indiqué que l’heure était à l’apaisement et à l’établissement d’un climat de confiance et a procédé à une série de démentis réagissant ainsi à certaines allégations avancées par la presse italienne.

Depuis l’arrestation de Paolo Gabriele, il y a plus de deux semaines, et qui reste le seul mis en examen dans cette affaire, le P. Lombardi poursuit quasi quotidiennement des démentis au cours de ses rencontre avec la presse. Ainsi, il a décrit comme sans fondement l’hypothèse que le majordome puisse quitter le Vatican, et les rumeurs qui mentionnent la présence de deux cardinaux parmi les personnes visées par les enquêteurs.

Le directeur de la salle de presse a également démenti l’hypothèse selon laquelle Paolo Gabriele pourrait être rapidement éloigné du Vatican en échange de son silence, voire d’un éventuel pardon du pape : « C’est une pure élucubration » a affirmé le jésuite. Il a au contraire confirmé que les avocats de Paolo Gabriele ont exprimé leur intention de demander la mise en liberté de leur client : une décision qui dépend du juge d’instruction (Bonnet).

L’interrogatoire du majordome, « seule personne mise en examen à ce jour » devrait permettre de vérifier si d’autres personnes sont impliquées, et la commission des trois cardinaux non-électeurs (Julian Herranz, Jozef Tomko, Salvatore De Giorgi) chargée par le pape de faire la lumière sur l’affaire des fuites poursuit ses « auditions » dans la « discrétion ».

Le Père Federico Lombardi a par ailleurs affirmé que l’heure était à présent à la recherche du rétablissement d’un “climat de confiance“. Évoquant l’ambiance actuelle au Vatican, le jésuite a soutenu qu’il s’agissait maintenant de “retrouver la sérénité“. Le Père Lombardi a en outre nié l’existence, avancée par les médias italiens, de divisions entre le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, et le cardinal Attilio Nicora, président de l’Autorité financière d’information au Vatican et membre, tout comme le « numéro deux » du Saint-Siège, de la commission de surveillance de l’Institut pour les œuvres de religion. (source : VIS)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil