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- 12 juin 2012 - Pakistan
LE PASTEUR PROTESTANT EST FAUSSEMENT ACCUSÉ

Alors qu’une bombe déposée devant une école islamique au Béloutchistan fait 15 morts et 51 blessés, à Lahore un pasteur est faussement accusé et incarcéré. L’Eglise proteste et demande une fois de plus la fin des violences.

« La violence sectaire et le terrorisme sévissent. Nous condamnons de telles actions qui conduisent à la mort d’innocents et démontrent un mépris total pour la vie humaine ». Telle est la réaction du Pro-vicaire apostolique de Quetta, la ville où a été perpétré l’attentat contre l’école islamique.

« En tant que chrétiens, nous continuons à demander la fin des violences. Il est urgent de rétablir le plein respect de la dignité et des droits humains dans cette rpovince où le contexte social et politique est  si difficile et délicat » a ajouté le P. Inayat Gill.

Il est vrai que cette province du Béloutchistan est depuis des mois le théâtre d’une violence sectaire qui a vu plus de 550 actes terroristes et que 100.000 personnes ont fui à cause de l’insécurité et des désordres. Cette violence oppose notamment les béloutche qui sont des musulmans sunnites majoritaires et la minorité des Hazaras qui sont des musulmans chiites. La communauté chrétienne, forte de 70.000 fidèles, n’est généralement pas impliquée ni touchée par ces violences.

Mais ce n’est pas le cas dans la province de Lahore, où, une fois de plus, un membre de la communauté chrétienne protestante a été incarcéré, victime d’un piège ourdi par un groupe comprenant des musulmans et un chrétien qui, lui, en voulait  personnellement au pasteur de la communauté pentecôtiste de Lahore. Mehboob Yaqoob a été frappé par la police et on craint que les sévices continuent en prison. La LEAD (Legal Evangelical Association Development)  qui défend les droits des chrétiens s’est mobilisée en sa faveur.  (source : Fides)  

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