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du 13 au 17 juin 2012 (semaine 24)
 

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17 juin 2012 - USA
UN DIALOGUE DE SOURDS ENTRE ROME ET LES RELIGIEUSES

La confrontation sur des sujets complexes touche à l’éthique même de l’Eglise catholique. D’un côté, la Conférence des supérieures religieuses soit 80% des 45 000 religieuses, de l’autre le Vatican et la Conférence épiscopale des Etats-Unis.

Entre les deux partis, un dialogue de sourds…Au cœur du problème, des religieuses américaines et leur position réfractaire à celle de Vatican sur l’ordination des femmes, sur l’homosexualité, sur la morale sexuelle, sur l’avortement et l’euthanasie…
Les déléguées de la LCWR ont rejeté en termes particulièrement sévères les critiques formulées par le Saint-Siège lors de la rencontrequi a eu lieu le 12 juin au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, à Rome.

La délégation du LCWR a été invitée à respecter le magistère de l’Église et à coopérer avec le Saint-Siège et avec la Conférence épiscopale des Etats-Unis
, sur la base de la loi canonique, indique le communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège.

Elle demeure sous la direction suprême du Saint-Siège afin de promouvoir les efforts communs entre les membres des instituts et la coopération avec le Saint-Siège et la Conférence épiscopale. La note doctrinale du Vatican
veut promouvoir une vision de communion ecclésiale fondée sur la foi en Jésus Christ et sur les enseignements de l’Eglise transmis fidèlement à travers les siècles sous la conduite du Magistère.

Dans une interview accordée au National Catholic Reporter, le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, s’est exprimé peu après sa rencontre, à la Congrégation pour la Doctrine de la foi, avec Sœur Pat Farrell, présidente de la LCWR, et Sœur Janet Mock, sa directrice générale.

Il s’inquiète du « dialogue de sourds » entre le Vatican et la LCWR. Le cardinal américain a indiqué que si la LCWR n’acceptait pas la révision doctrinale qui lui est proposée par Rome, elle pourrait voir sa reconnaissance canonique retirée au profit d’une nouvelle organisation, qui serait plus fidèle à Rome.

" L’Église est un ensemble très large, qui n’exclut pas rapidement ses membres. Mais, en l’espèce, il s’agit d’un groupe qui doit représenter l’Église d’une manière cohérente avec son enseignement et sa tradition
", conclut le cardinal. (source : CNS)

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