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21 juin 2012 -
LES JOURNALISTES RAPPELÉS À L'EXACTITUDE

Les enquêtes se poursuivent au Vatican dans l’affaire des fuites de documents confidentiels. Mardi 18 juin, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a affirmé être dans l’attente : " L’affaire est complexe et on ne peut pas brûler les étape" .

Le P. Federico Lombardi a également mis en garde les journalistes contre les « indiscrétions » de ces derniers jours, les invitant à vérifier la fiabilité de leurs sources. Il les a par ailleurs encouragés à une lecture plus approfondie des événements.

Il a rappelé, par exemple, que les débats qui existent au sein de l’Eglise ne s’apparentent pas nécessairement à des luttes de pouvoir ou à des formes de complot. De plus, pour le P. Lombardi, il serait prématuré, dans l’état actuel des choses, de vouloir donner une clef de lecture des événements.

« Les médias ont le droit d’être informés« , a-t-il ajouté, « mais ils n’ont pas le droit de bâtir des articles à partir d’éléments fragiles ou imaginaires« .

Le directeur du Bureau de presse a ainsi démenti les affirmations de la presse selon lesquelles la commission cardinalice aurait communiqué au Pape, lors d’une audience samedi, les noms des complices et des mandataires de l’ex-majordome Paolo Gabriele, incarcéré depuis près d’un mois au Vatican.

Il est vrai qu'une commission cardinalice mène son enquête chargée de faire la lumière sur les fuites des documents et qu'elle a été reçue par le Pape. Mais rien n'a filtré de ce qu'ls ont échangé.

Vatileaks fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. De nombreuses pronostiques sont avancés. Rien de concret et de vérifiable pour le moment. Une chose est sûre, l’affaire est entre de bonnes mains…(source : Radio-Vatican)

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