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5 juillet 2012 -
2250 SERVANTS D'AUTEL SE RENDENT À ROME

2250 servants d’autel des diocèses de France vont se rendre à Rome pour un grand pèlerinage national du 25 au 31 août. Le diocèse de Paris en est absent, il avait préparé son pélerinage de l'an prochain, il y a plus d'un an.

Mgr Philippe Breton, évêque émérite d’Aire et Dax, et Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France, ont présenté ce pèlerinage à Rome qui réunira des jeunes de 51 diocèses, dont 125 inscrits venant de la Martinique. Le diocèse de Paris ne sera pas représenté, un projet propre étant en préparation pour l’année prochaine.

Le pèlerinage à Rome aura pour thème « Servir le Seigneur, joie de l’homme, joie de Dieu ». Les jeunes pèlerins seront accompagnés par 345 accompagnateurs dont une centaine de prêtres et séminaristes. Dix évêques assisteront également à ce grand rassemblement.

Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 50 000 servants d’autel qui assistent en France les prêtres lors des célébrations liturgiques. « On peut se demander pourquoi dans une société de plus en plus sécularisée, le nombre de servants d’autel augmente », se réjouit Bernard Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France.

« Le concile Vatican II a apporté un souffle nouveau chez les jeunes prêtres qui sont à l’origine de cette mobilisation », explique le P. Angelo Sommacal, responsable des servants d’autel au SNPLS (Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle).

Un peu moins de 600 filles, servantes d’autel ou servante de la liturgie, participeront également à ce grand pèlerinage à Rome. Traditionnel point d’accroche entre les différentes sensibilités dans l’Église, la France compte aujourd’hui 25 % de filles parmi les servants d’autel.

Jusqu’au concile Vatican II, le service de l’autel était exclusivement réservé aux garçons. La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dans une lettre aux présidents des conférences des évêques sur les fonctions liturgiques exercées par les laïcs, hommes et femmes, précise que la position officielle revient à l’évêque qui doit expliquer clairement son choix aux fidèles.

Tout en respectant les choix des évêques « pour des raisons déterminées selon les conditions locales », le Saint-Siège prend soin de rappeler qu’« il sera toujours très opportun de suivre la noble tradition du service de l’autel confié à de jeunes garçons, qui a eu pour effet depuis un temps immémorial le développement des futures vocations sacerdotales ».

En France, aucun des 100 évêques diocésains n’a interdit ni imposé l’admission des filles au service de l’autel. Ils n’ont tout simplement pas pris position. Dans certains lieux, on confie aux filles d’autres tâches de « servantes de l’assemblée » : elles accueillent à l’entrée de l’église, distribuent les feuilles, apportent les offrandes, mènent la procession de communion (source : CEF)

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