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du 10 au 14 juillet 2012 (semaine 28)
 

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14 juillet 2012 -
BARTHOLOMÉE MAINTIENT SA DÉMARCHE OECUMÉNIQUE

Le patriarche œcuménique Bartholomée Ier a exprimé le 7 juillet sa détermination à poursuivre le dialogue œcuménique, à l’occasion de la fête de sainte Cyriaque, en l’église qui porte son nom dans le quartier de Contoscali, à Istanbul.

Partisan d'un dialogue de communion avec les autres chrétiens, le Patriarche a rendu hommage à son prédécesseur sur le siège d’André, le patriarche Athénagoras, disparu il y a quarante ans, le 7 juillet 1972.

« Pendant les 23 années de son Patriarcat béni, Athénagoras, comme son successeur le patriarche œcuménique Dimitrios, puis moi-même, collabora avec les cadres et fonctionnaires du Conseil œcuménique des Églises (COE). Car cela est la ligne de notre Église, de l’Église de Constantinople, a-t-il vigoureusement souligné. C’est une ligne stable et inébranlable. »

"On ne peut aujourd’hui se renfermer égoïstement sur soi-même, avec autarcie, autosuffisance et narcissisme en attendant que les autres se prosternent devant nous."

Bien que le Patriarcat de Constantinople soit régulièrement critiqué pour son ouverture œcuménique, son primat considère que le dialogue théologique et spirituel n’est pas seulement une option mais une nécessité : « Ce n’est que par le dialogue que peut se produire l’accord, le rapprochement et la réconciliation. »

Pour cette raison, poursuit-il, « nous continuerons, quoi que l’on nous dise, autant que l’on nous critique, de dialoguer avec Rome, l’Église anglicane, le COE, la Fédération luthérienne mondiale et avec les Églises dites anciennes orientales, les Arméniens, les Coptes, les Éthiopiens, jusqu’à ce que vienne le jour grand et insigne de l’union de tous, pour lequel l’Église prie dans chacun de ses offices, continuellement, immanquablement et sans cesse, lorsqu’elle dit “Pour la paix du monde entier, la stabilité des saintes Églises de Dieu et l’union de tous”… »

L’œcuménisme reste à ses yeux « l’une de nos priorités, l’un de nos buts sacrés, l’un des idéaux et des objectifs de notre ministère ».

Rappelons que le 7 décembre 1965, pendant le concile Vatican II, le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras ont signé la déclaration commune qui enlevait les sentences d'excommunication réciproque en 1054. Paul VI devant le concile réuni dans la basilique saint Pierre et Athénagoras dans la cathédrale du Pharar.

À travers cette ligne constante, Bartholomeos s’inscrit dans la droite filiation du patriarche Athénagoras, dont les positions audacieuses en matière d’œcuménisme avaient soulevé en leur temps des réticences au sein du monde orthodoxe, notamment en Grèce. (source : Orthodoxie)


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