Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 22 au 29 juillet 2012 (semaine 30)
 

-
29 juillet 2012 - France
DES JEUNES FRANÇAIS SANS JUGEMENT NI DISCERNEMENT

Une enseignante s’est indignée de la présence d’un crucifix dans la d’une épreuve du bac. En estimant que les candidats pouvaient en être influencés ou choqués, elle considère que ces jeunes ont peu de jugement et de largeur de vue.

Sont-ils assez "simplets" qu'il faudra bientôt supprimer touses les mentions sur les murs des lycées et des écoles de musique : Saint-Saëns, Saint-Simon, Saint-Exupéry .

Peut-on passer son bac sous un crucifix ? Devant un tel signe de prosélytisme ? N'est-ce pas un traumatisme grave pour ces jeunes au moment de leur épreuve ? La question fait de nouveau polémique depuis qu’une enseignante s’est indignée de la présence de ce signe religieux dans la salle d’épreuve lors d’oraux de rattrapage au baccalauréat dans un établissement privé du Havre.

Après avoir essuyé un premier refus du chef d’établissement pour changer de salle, l’enseignante de mathématique a fini par enlever elle-même le crucifix.

Le syndicat UNSA Éducation a alors adressé le 17 juillet un courrier au recteur de l’académie de Rouen pour s’alarmer de cette situation. «L’indispensable garantie de neutralité qui doit régner dans les salles où se déroulent les épreuves n’est pas toujours respectée, s’inquiète Thierry Patinaux, secrétaire régional du syndicat. Les élèves du service public doivent, lors de ces épreuves, être protégés de tout prosélytisme.»

Le syndicat va plus loin en donnant pour consigne aux personnels convoqués dans un établissement catholique de «refuser de faire passer les épreuves tant que les crucifix, images ou autres symboles religieux ne sont pas retirés des salles les accueillant».

Mais alors que penser de la compagnie aérienne "Emirates AirLine" qui vient de s'installer à l'aéroport "Lyon-Saint-Exupéry". Aucune fatwah n'a demandé de modification d'intitulé ni même refusé d'y ouvrir les pistes du teminal.

En ce qui concerne la présence de crucifix, la Cour européenne des droits de l’homme a tranché cette question dans une décision du 18 mars 2011. Si le crucifix est bel et bien un symbole religieux, il n’y a pas «d’éléments attestant l’éventuelle influence que l’exposition sur les murs de salles de classe d’un symbole religieux pourrait avoir sur les élèves». (source : AP)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil