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11 août 2012 -
UN GROUPE DE JEUNES FRANÇAIS EN IRAK

Témoin de la solidarité de l'Eglise universelle et pour promouvoir de façon concrète le dialogue interreligieux islamo-chrétien un groupe de 13 jeunes français, garçons et filles, se sont rendus est à Kirkouk et Karakosh, au nord de l'Irak.

Grâce à l'initiative des familles chrétiennes de la région, ils ont pu mieux comprendre ce que furent les scènes de violence et de persécution qu'elles ont connues. Un contact direct qui va au-delà de la solidarité "avec les mots".

Il sont arrivés le 4 août, sept d'entre eux invités à Kirkouk, les six autres à Karakosh (Ninive), dans le Kurdistan irakien. Pour Mgr Louis Sako, archevêque de Kirkouk: «. De telles rencontres et de tels projets projets conduisent à espérer".

Ces jeunes sont les hôtes des communautés chrétiennes locales et avec elles prennent connaissances des initiatives prises par les laïcs et les prêtres à reconstruire un pays ravagé par la guerre. Cette «présence» qui devient «proximité physique» et non pas seulement la solidarité "avec des mots", n'est pas une "visite de passage" .

Ils ont trouvé l'hospitalité grâce à l'archevêque et à sa disponibiliénell'arcivescovado, grâce à la disponibilité offerte par Mgr. Louis Sako. Ils ont ressenti que leur présence est «une grande aide pour les 90 jeunes chrétiens de la ville», avec lesquels ils ont passé des journées "consacrées à la prière, la formation, le partage, alternant avec des moments de jeu et loisirs. "

Le groupe de jeunes français s'est également entretenu avec le gouverneur de Kirkouk, Najim Karim al-Din Omar, qui a voulu les remercier pour leur initiative, en soulignant "le rôle important de Eglise»dans la promotion du dialogue et de la coexistence.

Toujours à Kirkouk ils ont assisté à l'inauguration d'une école primaire privée - Vierge Marie Myriam Ana - qui ouvrira début septembre accueillant les chrétiens et les musulmans sans distinction, et des deux sexes. Les futurs élèves leur expliqué la structure responsable de cette école, où en reçoivant la même éducation et en suivant les mêmes cours, ce choix «aidera à la bonne compréhension et la coexistence" et augmentera les possibilités d'emploi dans la région.

A Karakosh, l'autre groupe de jeunes français vu l'ouverture d'une école maternelle, grâce à la phase de mise en œuvre syro-catholique de l'archevêque.

Puis les deux groupes se sont réunis pour visiter quelques villages dans le nord de l'Irak, et rencontrer des familles chrétiennes dans la région.

Soulignant la valeur profonde de l'initiative qui a conduit les jeunes à se rencontrer et à connaître la réalité de l'Irak et la minorité chrétienne, l'archevêque de Kirkouk a voulu exprimer "sa profonde gratitude".

"De tels projets leur a dit Mgr Sako, conduisent à l'espoir."

Rappelons que le site de "l'Oeuvre d'Orient" a commenté la visite Mgr Louis Sako qui avait séjourné du 29 décembre au 7 janvier, à Kirkouk avec une délégation de l’Eglise de France. Mgr Marc Stenger, évêque de Châlons en Champagne, est aussi , président de Pax Christi France. « Il m'a invité pour venir à la rencontre de la communauté chrétienne afin de la soutenir. Nous sommes venus avec le père Pascal Gollnisch, directeur de l'Oeuvre d'Orient. (source : Asia News et AP)

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