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du 12 au 18 août 2012 (semaine 33)
 

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18 août 2012 -
UN PEU PLUS DE CLARTÉ POUR VATILEAKS

La sentence de renvoi de Paolo Gabriele devant la justice, publiée le 13 août, constitue un pas concret accompli pour traiter les problèmes de l´Eglise avec rigueur et transparence, a indiqué le Père Federico Lombardi.

A son avis, la publication de la sentence et du réquisitoire ne doit pas être sous-estimée. Ces textes "constituent un pas concret, accompli avec des outils et des méthodes juridiques spécifiques, pour traiter les problèmes avec rigueur et transparence, sans raccourcis ni couvertures, si bien intentionnés soient-ils", a précisé le Père jésuite.

Cette publication ample et complète du 13 août, "où ne sont omis que les noms d´un certain nombre de personnes à protéger, est un acte courageux et jusqu´ici plutôt rare dans les habitudes vaticanes".

A ses yeux, "la décision du pape d´encourager le travail de la magistrature est significative". Elle révèle "son respect scrupuleux de la compétence et de l´autonomie de cette institution et sa confiance dans la contribution qu´elle peut offrir à la recherche difficile de la vérité".

Le majordome de Benoît XVI, Paolo Gabriele, a expliqu
é la raison qui l´a poussé à agir: "Même si je ne savais pas à quoi mènerait mon initiative [consistant à divulguer des documents par l´intermédiaire du journaliste italien Gianluigi Nuzzi], j´ai eu envie de faire quelque chose qui permette, d´une manière ou d´une autre, de sortir de la situation que l´on vivait à l´intérieur du Vatican. De la position où je me trouvais, je pouvais observer la double fonction papale, celle de chef de l´Eglise et de chef de l´Etat. En particulier dans le cas de cette dernière fonction, je voyais dans la gestion de certains mécanismes du Vatican une raison de blocage ou en tout cas de scandale pour la foi."

Le second suspect, Claudio Sciarpelletti, informaticien à la Secrétairerie d´Etat, parle de ses liens avec Paolo Gabriele: "J´ai eu l´occasion d´échanger avec lui à peu près trois e-mails et une vingtaine de SMS.

Mgr Georg Gänswein, secrétaire particulier du pape
, a expliqué comment Paolo Gabriele pouvait avoir accès à son bureau: "Je ne lui ai jamais transmis ou montré des documents confidentiels, (...) il pouvait néanmoins suivre le flux des documents".

Dans son réquisitoire, Nicola Piccardi, promoteur de justice (procureur) du Vatican, explique que l´instruction n´est pas achevée. Il considère que, "dans l´organisation des juges, il est maintenant possible de clore l´instruction formelle, en la limitant au seul délit de vol aggravé et aux seuls accusés Paolo Gabriele et Claudio Sciarpelleti
. (source : Apic)

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