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du 6 au 8 septembre 2012 (semaine 36)
 

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8 septembre 2012 - Asie
L'ÉGLISE DOIT ÉVANGÉLISER LE CONTINENT NUMÉRIQUE

En choisissant comme thème « Médias sociaux : défis et opportunités pour le ministère de la communication en Asie », la Fédération des Conférences épiscopales d’Asie veut que l’Eglise « s’inculture » au monde numérique.

Les représentants de l’Eglise catholique dont 14 évêques de douze pays d’Asie du Sud, réunis en Congrès à Bangkok début septembre, se sont vus proposer d’  « apprendre une façon complètement nouvelle de penser, de vivre et d’évangéliser » une nouvelle entité qui est le « continent numérique ».

Pour le consulteur du Conseil pontifical pour les communications sociales, le Dr Chainarong «dans la culture numérique, toute opinion est valide, c’est-à-dire que lorsqu’une question est posée, les habitants du numérique attendent une réponse ou quelque chose qui s’apparente à une conversation. Selon lui, « on peut choisir de ne pas entrer dans cette mentalité culturelle », mais ce serait « au péril de la crédibilité de l’Église (…) dans l’esprit de ceux qui grandissent dans cette nouvelle culture ».

On ne peut plus utiliser uniquement les moyens qui ont fait autrefois de l’Eglise catholique une force pionnière dans les communications grâce à l’écriture, l’édition, la création de systèmes d’écoles, d’universités etc. car dans de nombreux endroits du monde, l’Église a perdu cette réputation.

Elle est en retard dans l’adoption de nouvelles formes de communication. Elle ne fait pas assez d’efforts pour utiliser les nouveaux médias. « La technologie a continué d’avancer, a déclaré le Dr Chainarong aux participants au Congrès, laissant l’Église en arrière, alors que le monde se trouve au milieu d’une révolution technologique, la plus grande depuis l’invention de l’imprimerie ».

Même si on travaille auprès des pauvres qui n’ont pas accès à la technologie moderne, il faut « prendre le train en marche », car cette technologie ne cesse d’avancer, que ses coûts baissent et qu’elle devient donc de plus en plus accessible.
C’est bien pourquoi l’Eglise d’Asie est invitée à s’impliquer, notamment, et d’abord, par la formation. (source : Mepasie)


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