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du 19 au 22 septembre 2012 (semaine 38)
 

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22 septembre 2012 - FSSPX
LES LEFÉBVRISTES EXIGENT. SINON....

La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) aurait exigé de pouvoir continuer à critiquer le Concile Vatican II comme une des trois « conditions non négociables ». C’est ce qu’affirme le vaticaniste italien Andrea Tornielli.

Pour les lefebvristes, comme cela apparait sur une video, dans les déclarations de l’abbé Franz Schmidberger, qui fut supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X de 1984 à 1994, la FSSPX s’achemine vers un constat d’échec de ses négociations avec le Vatican. Et dans cette vidéo publiée sur le site des traditionalistes le 19 septembre, l’échec des négociations vient de Rome.

Il y rappelle que Romeexige l’acceptation de la nouvelle liturgie, et la reconnaissance fondamentale du concile Vatican II comme s’inscrivant dans la lignée ininterrompue des conciles et de l’enseignement de l’Église catholique.

« C'est ce qui ne va vraiment pas » , estime l’abbé Schmidberger, car les principales conditions posées par la Fraternité seraient :

- d’avoir « la liberté de corriger, de reprendre, même publiquement, les auteurs d’erreurs ou les nouveautés du modernisme et du libéralisme du concile et de ses conséquences ».

- ils demandent « l’usage exclusif de la liturgie de 1962 et la garantie de voir nommer un évêque.

D’autres conditions que le Vatican juge comme mineures consistent en la possibilité de disposer en propre  de tribunaux ecclésiastiques de première instance et aussi la non-juridiction des évêques diocésains sur les maisons appartenant à la Fraternité.

Il semble que la rencontre au sommet du 13 juin entre le le cardinal William Levada, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi et Mgr Bernard Fellay de la FSSPX se soit terminée sur un blocage sur les questions de la liberté religieuse, de l'oecuménisme, du dialogue interreligieux, en particulier.

Le point de vie d'Andrea Tornielli semble être confirmé par l'attitude de Benoît XVI, car ces dernièrs points de doctrine ont été abordés par Benoît XVI lors de son voyage au Proche-Orient. Et chaque fois, il les a mentionnés comme "irrévocables".

La nomination de deux nouveaux interlocuteurs de la part de Benoît XVI semble nettement indiquer que le Vatican  considère clos le débat et la remise en cause de ces questions doctrinales.

En effet, le nouveau Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, l’ancien évêque de Ratisbonne, Mgr Gerhard Ludwig Muller, s’est toujours montré très critique envers la Fraternité,, comme le dominicain américain Joseph Augustine Di Noia , vice-président de la Commission Ecclesia Dei. (source : AP)


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