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22 septembre 2012 -
LES MESSAGES DU PAPE FERONT L'OBJET D'UN SUIVI

Selon des ambassadeurs libanais à qui l’on demandait comment allaient se traduire les messages politiques prononcés par Benoît XVI lors de sa visite, il faut s’attendre sur ce plan à un suivi soutenu dès le retour du pape à Rome.

D'une part le Saint-Siège a eu l’occasion de prendre connaissance des inquiétudes exprimées par ses interlocuteurs libanais, et proche-orientaux, notamment les officiels et les personnalités religieuses qu’il a rencontrés et qui ont insisté, à l’unisson, sur l’importance de la coexistence pacifique entre chrétiens et musulmans.

Si l’un des objectifs du pape était de soutenir les chrétiens au Liban et dans le reste des pays du Machrek arabe, à savoir la Syrie, l’Irak, la Jordanie, la Palestine et l’Égypte, il est apparu qu'il fut aussi et même tout particulièrement préoccupé par l’augmentation notoire de l’immigration parmi les jeunes, à la recherche d’opportunités de travail à l’étranger.

Pour ce qui est du suivi, comme deuxième objectif, il consiste à protéger le Liban de la contagion de la crise syrienne, laquelle, à ce jour, s’est soldée par les 66 000 réfugiés qui ont fui au Liban, par des destructions monstres et des massacres intercommunautaires.

Le troisième objectif du Vatican est d’œuvrer à épargner au Liban toute confrontation militaire avec Israël, qui serait inéluctable si ce dernier venait à attaquer les installations nucléaires iraniennes, et ce en dépit des objections exprimées par le président américain, Barack Obama.

La présence vaticane auprès des diverses instances de l'ONU confère à ses nonces à New York et à Genève, comme à ses représentants officiels à Vienne ou à Bruxelles, un rôle de grande importance, dans le prolongement de ce qu'a mis en oeuvre Benoît XVI à Beyrouth. (source : L'orient-le Jour)

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