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du 23 au 27 septembre 2012 (semaine 39)
 

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27 septembre 2012 - France
A TRAVERS LES ÉTAPES DES VISITES "AD LIMINA"

À mi-parcours de leur "visite ad limina", les 32 évêques français du Grand Ouest ont dressé un premier bilan, dans lequel ils disent avoir apprécié de pouvoir travailler sur le fond avec leurs interlocuteurs romains.

Les interlocuteurs des bureaux romains, mais surtout les rencontres avec Benoît XVI qui sont au cœur de la "visite ad limina".

Ils abordaient le nouveau format de ces visites avec une certaine appréhension. Finis les tête-à-tête avec le pape, place aux rencontres collectives par province plus riches en échange avec un pape qui connaît, mieux qu'ils ne l'imaginaient, les diocèses français. Ils ont été frappés par la connaissance réelle qu’a Benoît XVI de l’histoire de chaque diocèse français.

Chacun, en amont, avait travaillé : « Nous avions sélectionné des questions auxquelles nous n’avons pas de réponses » , se souvient Mgr Descubes. « Nous voulions partager avec lui nos problématiques », renchérit Mgr Aubertin.

Parmi celles-ci, les « nouvelles demandes pastorales » sont évoquées par plusieurs évêques : comment répondre aux demandes sacramentelles des « nouveaux couples », des « nouvelles familles » ? Comment intégrer dans les communautés les nombreux catéchumènes aux parcours personnels difficiles ?

Quelles suites donner aux regroupements paroissiaux, aux synodes ? Comment traduire la véritable place des laïcs dans les communautés ? Où en est-on sur la relation entre foi et science ? Quelle peut être la place du religieux dans la démocratie contemporaine, au socle de valeurs communes érodé ?

L’attente des évêques français semble ne pas avoir été déçue. Au fil des cinq rencontres avec Benoît XVI, depuis le 20 septembre, tous les thèmes ont pu être abordés directement avec le pape, « sans intermédiaires, durant quarante-cinq minutes, en français et en petits groupes », insistent-ils.

« Ce fut une expérience très forte de partage et de communion », a constaté Mgr Aubertin.

Autre satisfaction des évêques. Une évolution importante par rapport aux visites ad limina précédentes : « Au cours de nos rencontres avec les dicastères, aucune lettre de critique à notre encontre ou de dénonciation n’a été produite. Nous avons véritablement travaillé sur le fond. Les responsables ont surtout été attentifs à nos propositions » , s’est félicité le cardinal Ricard.

Ils on apprécié la formule de Mgr Gerhard Ludwig Müller, nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, à propos des discussions avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X : « La vérité ne se négocie pas. » « Le préfet nous a surtout interrogés sur ce que représentent réellement les lefebvristes dans nos diocèses » , a noté l’archevêque de Bordeaux. (source : AP)


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