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du 23 au 27 septembre 2012 (semaine 39)
 

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27 septembre 2012 -
METTRE AU PILORI LES ERREURS DU CONCILE

Selon l’abbé Franz Schmidberger, qui fut supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X de 1984 à 1994, la FSSPX s’achemine vers un constat d’échec de ses négociations avec le Vatican, par la faute même du Vatican.

« Nous devons tendre à la normalisation, mais si cela n’aboutit pas, ce n’est pas de notre faute. Nous sommes dans une situation de nécessité si nous voulons préserver l’ancienne liturgie, l’ancien enseignement, l’ancienne discipline comme un tout et continuer à mener une vie vraiment catholique.»"

Les erreurs du Concile doivent être mises au pilori, dit-il dans une video en allemande, publiée le 19 septembre. Or le Vatican exige l’acceptation de la nouvelle liturgie, et la reconnaissance fondamentale du concile Vatican II comme s’inscrivant dans la lignée ininterrompue des conciles et de l’enseignement de l’Église catholique. « Ce qui ne va vraiment pas » , estime l’abbé Schmidberger.

« Il y a une rupture que l’on ne peut pas nier », poursuit le supérieur de district. « La prétendue herméneutique de la continuité est fausse. Le concept théologique qui veut que Vatican II s’inscrive dans la ligne de la tradition catholique vient de l’ancien théologien du Concile Joseph Ratzinger, l’actuel pape Benoît XVI. Pour qu’on puisse aboutir à une union, Rome devrait renoncer à cette revendication ».

La Fraternité s’est immédiatement adressée au pape pour lui demander si ces nouvelles exigences venaient de lui. Ce que Benoît XVI a confirmé. L’abbé Schmidberger considère cela comme un « revirement » .

Il poursuit par une critique virulente visant le nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Gerhard Ludwig Müller, ancien évêque de Ratisbonne. Il conclut en condamnant l’œcuménisme et l’Église protestante.

Interrogé sur l’éventualité d’une nouvelle excommunication suite à l’échec des négociations, il relève qu’il n’y croit pas et quelle serait une « grande catastrophe pour l’Église ». Selon lui, elle discréditerait et démoraliserait toutes les forces qui, à l’intérieur de l’Église, travaillent à sa restauration.

« Nous devons tendre à la normalisation, mais si cela n’aboutit pas, ce n’est pas de notre faute. Nous sommes dans une situation de nécessité si nous voulons préserver l’ancienne liturgie, l’ancien enseignement, l’ancienne discipline comme un tout et continuer à mener une vie vraiment catholique. » (source : Apic et AP)


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