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du 28 au 30 septembre 2012 (semaine 39)
 

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30 septembre 2012 - Égypte
LA CHARIA, SOURCE ET BASE DE LA LÉGISLATION

La nouvelle Constitution égyptienne progresse mais elle a gardé l’article 2 de 1971, à savoir : "l’Islam est la religion de l’Etat, l’arabe est sa langue officielle et les principes de la charia islamique sont l’une des sources principales de la législation".

Les partis politiques égyptiens, les représentants d’Al-Azhar et ceux de l’Eglise copte se sont réunis près la Shura, la Chambre basse du Parlement, afin de discuter d’un certain nombre d'articles à l'origine des controverses.
Les participants ont décidé de conserver l’article 2 dans sa formulation originale, qui était celle de la Constitution de 1971, à savoir : "l’Islam est la religion de l’Etat, l’arabe est sa langue officielle et les principes de la charia islamique sont l’une des sources principales de la législation".

La révision constitutionnelle de 1980 avait modifié la dernière partie de l’article, affirmant que "les principes de la charia islamique sont la principale source de la législation".

Les Égyptiens de foi chrétienne et juive pourront désormais faire état de leurs prescriptions religieuse dans des questions personnelles comme le mariage. En revanche, la proposition visant à confier à Al-Azhar l’interprétation des principes de la charia et de la jurisprudence islamique a été déclinée, cette mission revenant au Conseil des experts.

Enfin, d'autres articles seront abrogés : ceux qui limitent la liberté de la presse, qui prévoient la prison pour les délits d’opinion et pour offense à Dieu. Une loi particulière réprimera les offenses faites à la religion.

Aucune date n’a été fixée pour la rédaction de la Constitution de l’après-Moubarak. La commission de 100 membres chargée de mettre au point ce document s’est réunie pour la première fois le 18 juin et a désigné un juge, Hossam al-Ghariani, à sa tête.

En janvier 2012, l’université Al-Azhar s’était engagée pour la liberté religieuse, en rendant public un document où elle soulignait la nécessité de respecter les libertés fondamentales du peuple. (source : Fides et AP)

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