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du 1 au 4 octobre 2012 (semaine 40)
 

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4 octobre 2012 -
DÉFENDRE LA LIBERTÉ RELIGIEUSE EN EUROPE

L’inauguration, le jeudi 4 octobre à Paris de "l’observatoire Pharos du pluralisme des cultures et des religions" est un signe de plus de l’importance de la liberté religieuse en Europe.

L’observatoire se donne ainsi pour mission de pointer, sur son site Internet, « les atteintes de plus en plus fréquentes et de plus en plus graves à la liberté de conscience, à la liberté d’expression et à la liberté religieuse à travers le monde ». 

« Les puissances occidentales les plus laïques s’aperçoivent que la religion joue un rôle important dans les relations internationales et que négliger ce facteur revient à “tronquer” leur politique étrangère »,  souligne le P. Henri Madelin, jésuite, auteur d’un rapport sur le sujet pour la Fondation pour l’innovation politique. La création par Bernard Kouchner en juin 2009 d’un pôle religions au sein de la direction de la prospective du ministère français des affaires étrangères français est à ce titre révélatrice.

Il est important de connaître la définition de la liberté religieuse, telle qu’elle est formulée dans l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ».

Et pourtant les interprétations divergent parfois, notamment entre liberté individuelle ou dimension collective de cette liberté. De plus il semble que l’on ne veut pas toujours liée cette liberté religieuse avec la liberté d’expression. L’affaire des caricatures du prophète Mohammed en 1999 a amené l’Organisation de la conférence islamique s’investir dans l’adoption d’une résolution des Nations Unies contre le « dénigrement » ou la « diffamation ». Même les récents évenements n’ont pas fait fléchir l’Union européenne et la France qui s’opposent à ce texte. (source : AP)

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