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du 5 au 8 octobre 2012 (semaine 40)
 

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8 octobre 2012 - Homélie du 7 octobre
L'ÉGLISE EXISTE POUR ÉVANGÉLISER

Le dimanche 7 octobre,
Benoît XVI a proclamé saint Jean d'Avila et sainte Hildegarde de Bingen, Docteurs de l'Eglise, avant de présider la messe d'ouverture de l'assemblée générale du Synode des évêques consacré à la nouvelle évangélisation.

Les Pères synodaux et les évêques des conférences épiscopales allemande et espagnole ont concélébré.

"L’évangélisation, en tout temps et en tout lieu -a dit le Saint-Père- a toujours comme coeur et finalité Jésus, le Christ, le Fils de Dieu. Le Crucifié est le signe distinctif par excellence de celui qui annonce l’Evangile, signe d’amour et de paix, appel à la conversion et à la réconciliation".

" L’Eglise existe pour évangéliser. Fidèles au commandement du Seigneur Jésus-Christ, ses disciples ont parcouru le monde pour annoncer la Bonne Nouvelle, en fondant partout les communautés chrétiennes. Avec le temps, elles sont devenues des Eglises bien organisées avec de nombreux fidèles.

... "A notre époque, l’Esprit Saint a aussi suscité dans l’Eglise un nouvel élan pour annoncer la Bonne nouvelle, un dynamisme spirituel et pastoral qui a trouvé son expression la plus universelle et son impulsion la plus autorisée dans le Concile Vatican II.

" Ce nouveau dynamisme de l’évangélisation produit une influence bénéfique sur deux 'branches' spécifiques qui se développent à partir d’elle, à savoir, d’une part, la Missio ad Gentes, c’est-à-dire l’annonce de l’Evangile à ceux qui ne connaissent pas encore Jésus-Christ et son message de salut, et, d’autre part, la nouvelle évangélisation, orientée principalement vers les personnes qui, tout en étant baptisées, se sont éloignées de l’Eglise, et vivent sans pratique chrétienne".

" L’Assemblée synodale qui s’ouvre aujourd’hui est consacrée à cette nouvelle évangélisation, pour favoriser chez ces personnes une nouvelle rencontre avec le Seigneur qui seul remplit l’existence de sens profond et de paix, pour favoriser la redécouverte de la foi, source de grâce qui apporte la joie et l’espérance dans la vie personnelle, familiale et sociale".

Le Pape a ensuite souligné que le thème du mariage proposé par l'Evangile et la première lecture mérite "une attention spéciale" parce qu'il "nous invite à être plus conscients d’une réalité déjà connue mais peut-être pas valorisée pleinement: c’est-à-dire que le mariage en lui-même est un Evangile, une bonne nouvelle pour le monde d’aujourd’hui, particulièrement pour le monde déchristianisé."

Avant d'évoquer les nouveaux Docteurs de l'Eglise, Benoît XVI a rappelé qu'"une des idées fondamentales de la nouvelle impulsion que le Concile Vatican II a donnée à l’évangélisation est celle de l’appel universel à la sainteté, qui, comme tel, concerne tous les chrétiens. Les saints sont les vrais protagonistes de l’évangélisation dans toutes ses expressions... La sainteté ne connaît pas de barrières culturelles, sociales, politiques, religieuses. Son langage, celui de l’amour et de la vérité, est compréhensible par tous les hommes de bonne volonté et les rapproche de Jésus Christ, source intarissable de vie nouvelle".

" Maintenant, arrêtons-nous un instant pour admirer les deux saints qui ont été associés aujourd’hui au noble rang des Docteurs de l’Eglise. Saint Jean d’Avila a vécu au XVI siècle. Grand connaisseur de l'Ecriture, il était doté d’un ardent esprit missionnaire. Il a su pénétrer avec une profondeur singulière les mystères de la Rédemption opérée par le Christ pour l’humanité.

..." Importante figure féminine du XII ème siècle, sainte Hildegarde de Bingen a grandement aidé à la croissance de l’Eglise de son temps, en valorisant les dons reçus de Dieu et en se montrant comme une femme d’une intelligence vivace, d’une sensibilité profonde et d’une autorité spirituelle reconnue.

" Le regard sur l’idéal de la vie chrétienne, exprimé dans l’appel à la sainteté, nous pousse à considérer avec humilité la fragilité de tant de chrétiens, ou plutôt leur péché, personnel et communautaire, qui représente un grand obstacle pour l’évangélisation, et à reconnaître la force de Dieu qui, dans la foi, rencontre la faiblesse humaine. Par conséquent, on ne peut pas parler de la nouvelle évangélisation sans une disposition sincère de conversion". (source : VIS)


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