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FlashPress - Infocatho
du 9 au 13 octobre 2012 (semaine 41)
 

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13 octobre 2012 - La mémoire du 11 octobre
LES LUMIÈRES BRILLAIENT :
NOUS ÉTIONS SÛRS D'UN NOUVEAU PRINTEMPS

Comme Jean XXIII, au soir du 11 octobre 1962, jour où le concile a commencé, Benoît XVI s’est mis à la fenêtre de son bureau, face à une place Saint-Pierre pleine de monde, où brillaient des milliers de petites lumières.

Et il a parlé en improvisant, d'un ton simple, direct, en témoin personnel.

" Il y a cinquante ans, ce même jour, j’étais moi aussi sur cette place, le regard tourné vers cette fenêtre où s’est montré le bon pape, le bienheureux pape Jean, et il nous a adressé des paroles inoubliables, pleines de poésie, de bonté, des paroles qui venaient du cœur. Nous étions heureux, je dirais pleins d’enthousiasme.

" Le grand concile œcuménique était inauguré. Nous étions sûrs qu’un nouveau printemps de l’Église allait venir, une nouvelle Pentecôte, une nouvelle présence forte de la grâce libératrice de l’Évangile.

" Aujourd’hui aussi, nous sommes heureux, nous avons la joie au cœur, mais je dirais une joie peut-être plus sobre, une joie humble. Au cours de ces cinquante ans, nous avons appris et expérimenté que le péché originel existe et se traduit toujours de nouveau en péchés personnels qui peuvent aussi devenir des structures du péché.

" Nous avons vu que, dans le champ du Seigneur, il y a aussi toujours de l’ivraie. Nous avons vu que, dans le filet de Pierre, il y a aussi toujours de mauvais poissons. Nous avons vu que la fragilité humaine est aussi présente dans l’Église, que la nef de l’Église navigue par vent contraire et que des tempêtes la menacent. Et parfois nous avons pensé : où est le Seigneur ? Il nous a oubliés ! Cela, c’est une partie des expériences qui ont été faites au cours de ces cinquante ans.

""Mais nous avons aussi eu la nouvelle expérience de la présence du Seigneur, de sa bonté, de sa force. Le feu du Saint-Esprit, le feu du Christ, n’est pas un feu dévorant, destructeur. C’est un feu silencieux, une petite flamme de bonté, de bonté et de vérité qui transforme, qui donne de la lumière et de la chaleur.

" Nous avons vu : le Seigneur ne nous oublie pas. Aujourd’hui aussi, à sa manière humble, le Seigneur est présent et il donne de la chaleur aux cœurs, il montre la vie, il crée des charismes de bonté et de charité qui illuminent le monde et qui sont pour nous une garantie de la bonté de Dieu.

" Oui, le Christ vit, il est avec nous aujourd’hui aussi et nous pouvons être heureux aujourd’hui aussi parce que sa bonté ne s’éteint pas, elle est forte aujourd’hui aussi. Pour finir, j’ose faire miennes les paroles inoubliables du pape Jean. Rentrez chez vous, embrassez vos enfants et dites-leur que c’est de la part du pape. Et avec cela je vous donne ma bénédiction de tout mon cœur". (source : VIS
)

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