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du 22 au 25 octobre 2012 (semaine 43)
 

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25 octobre 2012 - FSSPX
AVEC CE PAPE, IL PENSE QUE C'EST IMPOSSIBLE


Le 13 octobre, dans une conférence aux Journées de la Tradition organisées à Villepreux en Ile-de-France, Mgr Alfonso de Galarreta, un des évêques de la FSSPX, estime que la possibilité d’un accord avec Rome s’éloigne avec ce pape actuel.

Il a rappelé que la FSSPX avait présenté en avril dernier à la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) une proposition de déclaration doctrinale. Dans leur réponse, « les autorités romaines nous disaient clairement qu’elles n’acceptaient pas notre proposition, et elles faisaient plusieurs corrections qui revenaient à nous dire : il faut accepter le concile Vatican II, il faut accepter la licéité de la nouvelle messe, il faut accepter le magistère vivant ».

Cette réponse aurait poussé Mgr Fellay, supérieur général de la FSSPX, à écrire directement au pape « pour savoir si vraiment c’était sa réponse », explique Mgr de Galarreta selon qui « il y avait un double message de Rome », d’autres leur disant : « La réponse de la Congrégation de la Foi est officielle, ils font leur travail, mais vous n’en tenez pas compte, il faut la classer ; de toute façon nous voulons un accord, nous voulons vous reconnaître tels que vous êtes. »

Mgr de Galarreta, qui avait conduit, pour la Fraternité, les entretiens doctrinaux menés d’octobre 2009 à mai 2011 , explique les conditions sine qua non que le chapitre a posées avant tout accord avec Rome : « liberté de garder, transmettre et enseigner la sainte doctrine du magistère constant de l’Église et de la Vérité immuable de la Tradition divine », « liberté de défendre la vérité, corriger, reprendre, même publiquement les fauteurs d’erreurs ou nouveautés du modernisme, du libéralisme du concile Vatican II et de leurs conséquences », « user exclusivement de la liturgie de 1962 » et « garantie d’au moins un évêque ».

Les conditions de Rome étant dans le sens contraire », reconnaît sans ambages Mgr Galarreta « la possibilité d’un accord s’éloigne ». « Et surtout le risque d’un mauvais accord est, à mon avis, définitivement écarté, insiste-t-il. Définitivement, cela veut dire pas pour toujours mais pour cette fois-ci. »

Et de renvoyer cet accord au « cas de figure d’un pape, d’un prochain pape qui voudrait vraiment faire un accord avec la Fraternité ». (source : DICI)


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