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du 30 octobre au 1 novembre (semaine 44)
 

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1 novembre 2012 -
LES FLUX MIGRATOIRES SONT IMPRESSIONNANTS

Et pas seulement impressionnants...car ils sont aussi préoccupants pour l'Église, même si les
migrations ont un peu diminué ces dernières années, indique le cardinal Veglio.

Les flux migratoires vers les pays développés se sont ralentis au cours de la crise et des années suivantes : le nombre des migrants entrés au Etats-Unis est passé de 1.130.818 personnes en 2009 à 1.042.625 en 2010; au Royaume uni, le nombre est tombé de 505.000 en 2008 à 470.000 en 2009; la situation en Espagne est caractérisée par une diminution de 692.228 personnes entrées en 2008 à 469.342 en 2009, tandis qu’en Suède, il y a eu une diminution de 83.763 en 2009 à 79.036 en 2010; en Nouvelles Zélande, de 63.910 en 2008 à 57.618 en 2012.

En 2010, le nombre des migrants internationaux dans le monde était estimé à environ 214 millions de personnes, une augmentation par rapport aux 191 millions de 2005. Ce chiffre représente 3% de la population mondiale totale. Dans le même temps le nombre des migrants à l'intérieur des frontières de leur pays, est de 740 millions de personnes : cela signifie qu’environ un milliard d’êtres humains (un septième de la population mondiale) est constituée de migrants.

Parmi les dix premiers pays d’origine des migrants internationaux, le premier est le Mexique avec 12.930.000 personnes émigrées. Il est suivi par l’Inde (11.810.000) et par la Fédération de Russie (11.260.000). Suivent la Chine (8.440.000), le Bangladesh (6.480.000) et l’Ukraine (6.450.000). A la 7e  place, les Territoires palestiniens, avec 5.740.000 d’émigrés et leurs descendants. Les dernières places sont le Royaume-Uni (5.010.000), les Philippines (4.630.000) et le Pakistan (4.480.0005).

Pour le Mexique, 10, 4 % de la population du pays émigrent vers les Etats-Unis, le Canada (49.925), l’Espagne (23.587), l’Allemagne (9.583), la Bolivie (7.733), le Royaume-Uni (5.738) et le Costa Rica (5.500).

Les cinq premiers pays de destination de l’immigration définitive ou temporaire sont les Etats-Unis, la Fédération de Russie (12.270.000), l’Allemagne (10.760.000), l’Arabie saoudite (7.290.000), le Canada (7.200.000).

Puis la France (6.680.000), le Royaume-Uni (6.450.000), l’Espagne (6.380.000), l’Ukraine (5.260.000), et l’Inde (5.440.000).

Ces nations préférées accueillent ainsi plus de110 millions de migrants, soit 50 % des migrants internationaux du monde.

A eux seuls, en 2010, les Etats-Unis avaient accueilli sur leur territoire 43 millions de citoyens étrangers et donc 13, 5 % de la population nationale : un tiers (29.4%) de Mexicains (11.746.539), de l’Inde  (1.796.467 – 4.5%), des Philippines (1.766.501 – 4.4%), de la Chine (1.604.373 – 4%),, du Vietnam (1.243.785), du Salvador (1.207.128), de Cuba (1.112.064), de Corée (1.086.945).

Il est patent que cette mobilité comme ce déracinement, questionne non seulement la pastorale ecclésiale, mais tout autant les structures traditionnelles jusqu'à ce jour. Le récent Synode s'en est fait l'écho, a suggéré des orientations, universelles, mondialisées, car elles dépassent les simples structures paroissiales et diocésaines actuelles.

Nous en donnons un exemple, dans une dépêche suivante, en citant les déclarations du Vicaire Apostolique des pays de la région du Golfe. (source : News.va et Pew-Forum)


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