-
1 novembre 2012 - Philippines
MÉFIEZ-VOUS DES FAUX-PRÊTRES DANS LES CIMETIÈRES

Les Églises invitent à prêter attention aux «faux prêtres» qui, ces jours-ci, errent dans les cimetières durant les fêtes de la Toussaint pour obtenir des dons en échange de pseudo-bénédictions.

Mgr Leonardo Médroso, évêque de Tagbilaran, dans un communiqué sur le site Internet de la Conférence des évêques catholiques des Philippines l'a rappelé. "Ne vous laissez pas berner par des gens qui offrent de bénir les tombes de vos défunts, en faisant semblant d'être prêtres».

Dans ce cas, la soutane n'est pas un signe d'un vrai sacerdoce. Mgr. Médroso suggère aux fidèles à contrôler s'ils ont une lettre émanant d'un supérieur, connu et authentique.

De son côté, Mgr. Socrates Villegas, évêque de Lingayen,a demandé à ses prêtres de ne pas «vendre» les sacrements durant cette saison de vacances, à l'occasion de la coutume appelée "Undas" aux Philippines.

Le mot «Undas" vient de l'espagnol "andas" et en ces jours des moines espagnols, passaient une ou deux nuits près des tombes des parents, car leur descendance, en signe de l'union familiale, vient y partager un repas, chanter et même danser.
Ils repeignent les tombes, allument des cierges et disposent des massifs de fleurs.

Les évêques philippins ont proposé pour ceux qui ne peuvent pas rendre visite à leurs proches au cimetière, de se servir du site "Undas en ligne" pour demander des prières ou même visiter virtuellement le cimetière quand il est trop loin. Les visiteurs peuvent alors lister les noms des défunts, voir leurs photos et leur adresser une prière. Avec un autre clic, ils peuvent aussi faire le tour du cimetière virtuel, pour par exemple y passer un moment de recueillement. Le site offre aussi un catalogue de prières à réciter.

Pour beaucoup des 13 millions de Philippins vivant à l´étranger, c´est un grand déchirement de ne pas pouvoir accomplir ces pratiques. Ils peuvent ainsi rester en contact avec leurs traditions

"C´est justement l´objectif de notre galerie de photos de défunts", explique Mgr Pedro Quitorio III, chargé de communication pour la Conférence des évêques philippins. "Les expatriés peuvent prier pour leurs chers disparus simplement en regardant leurs photos." . L'an dernier, 20.000 demandes sont arrivées. (source : SIR)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil