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1 novembre 2012 -
L'ÉGLISE EST LE LEVAIN DANS LA PÂTE


Dans le livre qu'il vient de publier, le cardinal Etchegaray confie sa « passion » pour l’Extrême Orient, spécialement la Chine et l’Inde. Selon le cardinal en effet, l’Eglise doit s’ouvrir « à leur culture et à leur sensibilité », qui englobe « tout l’être ».

Le cardinal Roger Etchegaray, président émérite des Conseil pontificaux "Justice et Paix" et "Cor Unum", a présenté le 29 octobre son nouvel ouvrage « L’homme, à quel prix ? », au siège de l'ambassade de France près le Saint-Siège.

Pour lui, en Extrême-Orient, malgré sa présence minoritaire, l’Eglise y est « levain dans la pâte ». Aujourd’hui, malgré les apparences, l’Eglise a des « chances » car elle est une « religion populaire solide et communautaire », qui invite à « être ensemble ».

Dans ces pays, les chrétiens sont en très faible minorité, a-t-il rappelé lors d'une conférence à l'ambassade de France, et ils les invite à « réfléchir au devoir de mission » envers eux. Il a souligné à ce propos les paraboles qui parlent de l’action cachée de la minorité, telles celles du « sel de la terre » ou du « levain dans la pâte ».

Le cardinal note que la situation de cette partie du monde est illustrée par un livre écrit par Alexandre Men, un prêtre russe assassiné : « l’Evangile commence à peine », a ajouté le cardinal.

Il a évoqué également tous ses voyages avec le pape, son expérience de « globe-trotter », durant laquelle il a rencontré « tant d’ethnies différentes dans le monde ». Il lui arrivait même d’y « retourner en simple clergyman » pour se rendre compte des situations qui n’étaient pas montrées lors des voyages officiels.

Le cardinal s’est arrêté par ailleurs sur l’œcuménisme, à la base duquel il y a « le baptême », qui « unit au-delà des différences ».

Son ouvrage aborde aussi le dialogue interreligieux, avec des pages sur le Mur de Jérusalem et sur l’identité de l’Islam : « Islam : où es-tu ? Qui es-tu ? ».

La mission « primordiale », donnée par le Christ, « de toutes les nations faites des disciples » prend un visage différent avec le dialogue interreligieux, a-t-il fait remarquer, affirmant que « la clef de tout » était la « liberté religieuse ».

Le cardinal, qui s’est dit « très sensible aux rapports humains », a invité à être « des hommes de confiance, avant tout ». Il a encouragé les politiques à « rester des hommes » dans leur travail au service des autres, travail « éreintant et parfois au risque de la famille ». (source : AP)


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