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FlashPress - Infocatho |
du 2 au 5 novembre (semaine 44) |
- « Tout enfant venu au monde a le droit à connaître ceux qui l’ont engendré et à être élevés par eux » a dit devant ses pairs, l’archevêque de Paris en ouverture de l’Assemblée générale d’automne à Lourdes. Citant la Convention internationale relative aux droits de l’enfant que la France a ratifiée en 1990, Mgr Vingt-Trois a dit son refus de voir légaliser « les procréations anonymes qui rendent cet impératif impossible à tenir ». Sur un autre plan de cette convention, il a abordé la droit à l’éducation qui repose d’abord sur les parents, puis sur l’institution scolaire « qui a la charge de transmettre les savoirs nécessaires à l’exercice de la liberté personnelle » comme celui de développer un certain nombre de qualités morales : « nommer le bien et le mal fait partie de cette responsabilité ». Dans une référence positive – et peut-être inhabituelle dans la bouche d’un représentant de l’Eglise catholique – le Président de la Conférence épiscopale a rappelé un droit « qui fait partie des éléments constitutifs de la laïcité, comme l’avait très bien compris et institutionnalisé Jules Ferry », celui de permettre aux enfants de recevoir une formation chrétienne comme complément de la formation scolaire. Alors que la situation actuelle est différente de celle du XIXème siècle et que le gouvernement veut réaménager l’ensemble du temps scolaire en appelant à la concertation, « il serait assez étrange que cette concertation exclue la consultation de l’Eglise catholique qui catéchise plus du quart des enfants de France ». « A ce jour, nous suivons avec intérêt la liste des organisations consultées. Nous attendons toujours de savoir quand et comment nous le serons." (source : CEF)Retour aux dépêches retour à la page d'accueil |