Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 2 au 5 novembre (semaine 44)
 

-
5 novembre 2012 - Synode
ANNONCER LA FOI DANS LA DIVERSITÉ DES SITUATIONS

Rendant compte des travaux du synode sur la nouvelle évangélisation, le cardinal Vingt-Trois a dit qu’il ne s’est pas agi de stratégie ou de moyens, mais d’un recentrage sur le Christ : c’est lui l’Evangile de Dieu. C’est son Esprit qui nous envoie. »

Si le synode a été une nouvelle mise en œuvre de la collégialité de l’Eglise, il a aussi été l’image de la diversité dont un moment fort a été la messe célébrée par le Pape avec les présidents des conférences épiscopales du monde entier, en présence du Bartoloméos et de l’Archevêque de Cantorbéry.

Le Cardinal Vingt-Trois a voulu y voir la concrétisation de ce qu’il a appelé « le basculement des mentalités entraîné par l’approche non seulement théologique, mais aussi pratique, des relations avec les Eglises et les communautés chrétiennes ». Et que dire du « virage spectaculaire que «Nostra Aetate a fait prendre à nos relations avec les autres religions, notamment l’Islam et le Judaïsme ?»

Arrivé à Rome avec le souci des chrétiens européens éloignés de l’Eglise, les participants au synode en sont revenus conscients de ce que vivent les chrétiens affrontés aux difficultés, aux agressions physiques, à la mort : « Nous avons entendu le témoignage des Églises pour lesquelles l’annonce explicite de l’évangile est impossible. Elles proposent chaque jour le témoignage silencieux de l’évangile vécu et leur fidélité aboutit parfois au martyre ».

Même si ce que vivent les chrétiens ailleurs doit être une des préoccupations majeures de l’Eglise, en Europe leur situation pose question : « Le passage d’un christianisme sociologique à un christianisme de conviction s’est accéléré et nous en retrouvons les traces dans l’éloignement pratique de beaucoup de baptisés par rapport à la vie de leur Église. Moins que d’une hostilité, qui est plutôt le fait de quelques militants, il s’agit plutôt d’une indifférence ». Nous devons essayer, dit Mgr Vingt-Trois, de « rallumer la mèche qui fume.»

Devant ces nouvelles donnes il faut constamment réviser les approches et les initiatives. L’Eglise n’est plus dans une société culturellement chrétienne. Elle est dans un environnement culturel éclaté. Il faut y former « les hommes et les femmes qui ont à annoncer l’évangile à tous ». (source : CEF)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil