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5 novembre 2012 -
NOUS SOMMES LES HÉRITIERS DU CONCILE

« L’acte conciliaire qui s’est ouvert, il y a cinquante ans, a été un formidable travail de fond pour actualiser le patrimoine de l’Eglise, pour le rendre plus accessible à tous les membres de l’Eglise »

Ouvrant l’Assemblée d’automne de la Conférence épiscopale de France, samedi dernier à Lourdes, son Président, le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, a tiré les leçons du synode sur la nouvelle évangélisation qui célébrait le cinquantième anniversaire du Concile Vatican II.

Il s’agissait non seulement il y a cinquante ans de rendre accessible le patrimoine, mais de permettre aux chrétiens d’en devenir acteurs : « comment pourrions-nous oublier les transformations profondes que le concile a provoquées dans la capacité des chrétiens à accueillir, à partager et à annoncer la Parole de Dieu ? »

Cela résulte dans une approche nouvelle du monde qui n’est pas « le symbole de la perversion et de la damnation, mais le terrain où Dieu lui-même est venu prendre chair ».

Tenu à un moment où les sociétés étaient en pleine mutation, le Concile, il y a cinquante ans, n’a pas été responsable de tout ce qui s’est passé. « Au contraire, nous avons des raisons d’être fiers de ce grand événement qui préparait prophétiquement l’entrée dans le troisième millénaire ». (source : CEF)

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