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du 9 au 12 novembre 2012 (semaine 45)
 

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12 novembre 2012 -
LA COMPLEXITÉ DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


L’univers n’est pas le chaos. Il obéit à un ordre complexe. Devant les membres de l’Académie pontificale des sciences, Benoît XVI a estimé que la science travaille sur une création permanente.

La session plénière de l’Académie était consacrée à la complexité et aux analogies de la science (aspects théoriques, méthodologiques et épistémologiques). En recevant les participants, le Pape qu’il s’agissait de rapports concernant d’une part « la dialectique permanente de la recherche scientifique et de ses méthodes, et de l’autre d’une vision globale de l’univers dans lequel  l’homme est doté d’intelligence et de liberté, appelé à comprendre, aimer, vivre et travailler. »

Pour Benoît XVI il y a là la marque d’une interconnexion des disciplines scientifiques « reliées dans l'observation de la nature vue globalement, comme une réalité intelligible et harmonieuse dans sa complexité. » Il y voit un point de contact fructueux « entre la vision philosophique de l'univers et la théologie chrétienne sur la notion de l'homme comme créature individuelle dotée d'une perfection particulière, participant à la nature dans un cosmos ordonné dès l'origine par le Créateur. »

Continuant son analyse de cette complexité de la science, le Pape s’attaque, si l’on peut dire, à la théorie du « big bang » en déclarant que « l’univers n’est pas le chaos ou le résultat de ce dernier » tout en reconnaissant que « les premiers instants du cosmos et de la vie échappent encore à l'observation scientifique ».

Par contre «  la science travaille sur un vaste ensemble de processus relevant manifestement de l'ordre essentiel, d'une création permanente. » D’où la nécessité de renforcer et d’élargir le dialogue et la coopération entre la science et la foi « afin de bâtir une culture du respect de la personne, de sa dignité et de sa liberté pour l'avenir de l'humanité et son développement soutenable sur cette planète. »

Et il termine son argumentation en affirmant « . Sans une telle interaction, les grandes questions que se pose l'humanité désertent la raison et la vérité pour tomber dans l'irrationnel, le mythe ou l'indifférence, périlleux pour la paix mondiale et le destin de la famille humaine ». (source : VIS)


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