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du 9 au 12 novembre 2012 (semaine 45)
 

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12 novembre 2012 -
LE PRÉSENT ET LE FUTUR DE LA FSSPX


Dans son sermon du 1er novembre, Mgr Bernard Fellay célébrant la messe au séminaire d’Ecône, a posé la question des "messages contraires venant de Rome", en un regard sur le présent et peut-être sur le futur, ajoute-t-il..

Au cours de ce sermon, après avoir rappelé le sens spirituel de cette fête, et dans sa certitude qu'il appartient toujours à l'Église, il a exposé l’état des relations de la Fraternité Saint-Pie X avec Rome. ..." Il y a certainement une solution."

" Pourquoi y a-t-il une Fraternité Saint-Pie X ? Pourquoi devenons-nous prêtres ? Ce n’est pas simplement pour le plaisir de célébrer l’ancienne messe. C’est pour aller au Ciel, c’est pour sauver les âmes ! Bien sûr, en gardant les trésors de l’Eglise, mais avec le but de sauver les âmes, de les sanctifier en les arrachant au péché, en les conduisant au Ciel, en les amenant à Notre Seigneur.

" Où en sommes-nous avec Rome ? Permettez-moi d’exposer deux points. Tout d’abord un regard sur ce qui s’est passé. Ensuite un regard sur le présent et peut-être sur le futur.

" Tout d’abord sur ce qui s’est passé. Une épreuve, peut-être la plus grande que nous ayons jamais eue, est due à une conjonction de plusieurs éléments arrivés en même temps et qui ont créé un état de confusion, de doute assez profond qui laisse des blessures, et même l’une des plus grandes blessures qui nous fait énormément de peine : la perte d’un de nos évêques. Ce n’est pas rien ! Ce n’est pas dû seulement à la crise actuelle. C’est une longue histoire mais qui trouve là son aboutissement.

" Cela, c’est la réalité de l’Eglise à laquelle on fait face ! Et comment est-ce qu’on pourrait dire oui à tout cela ? C’est le drame de l’Eglise que nous avons en face de nous.

" Maintenant, pour parler du futur, ce que nous allons essayer de faire avec les autorités romaines, c’est de leur dire qu’il ne sert à rien de prétendre que l’Eglise ne peut pas se tromper au nom de la foi. Car, au niveau de la foi, nous sommes tout à fait d’accord sur l’assistance du Saint-Esprit, mais il faut ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans l’Eglise ! Il faut arrêter de dire : l’Eglise ne peut rien faire de mauvais, donc la nouvelle messe est bonne.

" Il faut arrêter de dire : l’Eglise ne peut pas se tromper, donc il n’y a pas d’erreur dans le Concile. Mais regardez donc la réalité ! Il ne peut pas y avoir de contradiction entre la réalité que nous appréhendons et la foi. C’est le même Bon Dieu qui a fait les deux. Donc s’il y a une contradiction apparente, il y a certainement une solution. On ne l’a peut-être pas encore, mais on ne va pas nier la réalité au nom de la foi ! Or c’est vraiment l’impression que l’on a à propos de ce que Rome veut nous imposer aujourd’hui. Et là nous répondons : nous ne pouvons pas. C’est tout.

" Et donc nous continuons, advienne que pourra ! Nous savons bien qu’un jour cette épreuve – épreuve qui touche toute l’Eglise – se terminera, mais nous ne savons pas comment. Nous essayons de faire tout ce que nous pouvons. Il ne faut pas avoir peur. Le Bon Dieu est au-dessus de tout cela, Il reste le maître. C’est cela qui est extraordinaire. Et l’Eglise, même dans cet état, reste sainte, reste capable de sanctifier.

" ... Dans ce combat terrifiant, extraordinaire avec les forces du mal dans lequel se trouve l’Eglise, et même dans cet état de souffrance terrible où elle est aujourd’hui, elle est encore capable de transmettre la foi, de transmettre la grâce, les sacrements. Et nous si nous les donnons, ces sacrements et cette foi, c’est à travers cette Eglise, c’est au nom de cette Eglise, c’est comme instruments et membres de l’Eglise catholique que nous le faisons." (source : DICI)


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