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19 novembre 2012 -
LE PAPE REÇOIT LES ÉVÊQUES FRANÇAIS
Le 17 novembre, les évêques du quart nord-est de la France en visite « ad limina » ont exposé au Pape les problèmes et les joies de leurs diocèses.
C’est l’archevêque de Paris, le Cardinal André Vingt Trois qui s’est adressé en leur nom à Benoît XVI. Parlant des transformations sociologiques de cette région, la disparition du potentiel industriel des inquiétudes du monde agricole, il a déclaré : « Cet écroulement économique a pesé lourdement sur nos populations et entraîné un appauvrissement humain considérable. Les diocèses les plus ruraux ont subi une perte de population importante et un vieillissement préoccupant. »
Autre sujet de préoccupation : la situation de la Région de l’Ile-de-France, avec près d’un cinquième de la population française qui « connaît, avec d’autres métropoles du nord et de l’est, une concentration de populations très diverses et très inégalement intégrées à la société sociale. Beaucoup de nos concitoyens sont saisis par le désarroi et l’inquiétude. ».
En ce qui concerne l’Eglise, il faut s’adapter à la diminution des prêtres pour encadrer et soutenir les fidèles qui sont « immergés dans une culture dont les références chrétiennes sont très souvent oubliées ou inconnues.» Mais « nous sommes témoins de la fidélité de beaucoup de nos fidèles, de leur générosité et de leur détermination à vivre de la foi. »
S’attardant sur le ministère des prêtres et des diacres qui est souvent, dit-il, éprouvant, l’Archevêque de Paris a souligné que leur réduction numérique et leur vieillissement permettait de mieux cerner la spécificité de leurs ministères. Mais cela n’empêche « une certaine inquiétude sur l’avenir de nos communautés chrétiennes. »
Après avoir parlé de l’impact toujours renouvelé du Concile Vatican II et de tout ce que l’Eglise de France espère recevoir et donner à l’occasion de l’Année de la Foi, le Cardinal Vingt-Trois a abordé ce qu’il a appelé « les débats de société auxquels nous sommes confrontés ».
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Nous essayons de susciter et de rejoindre les questionnements et les interrogations des hommes de bonne volonté. Enracinés dans la tradition judéo-chrétienne, nous nous efforçons de formuler, à la lumière de la foi, les impératifs de la morale universelle de telle sorte que ceux qui cherchent le bien puissent y souscrire quand bien même ils ne sont pas chrétiens. " (source : CEF)
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