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du 20 au 22 novembre 2012 (semaine 47)
 

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22 novembre 2012 - Colombie
LE DIALOGUE SE POURSUIT PAS A PAS

Le
dialogue de paix avance "à un bon rythme", selon un des délégués des FARC, au lendemain des nouvelles négociations et l'annonce, par les Forces armées révolutionnaires de Colombie, d'un cessez-le-feu unilatéral de deux mois de la guérilla.

L'archevêque de Tunja, Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, a affirmé que la hiérarchie catholique apportera sa contribution à tout ce qui est nécessaire pour assurer le progrès de ces négociations de paix. " Le fait que l’Eglise ne soit pas présente à la table des négociations ne veut pas dire qu’elle y soit étrangère parce que les efforts de paix ont reçu dans les années précédentes et recevront toujours notre collaboration en tant qu’institution religieuse."

" Le Président Santos a choisi les personnes dont il a besoin à la table des négociations et ce en fonction des thèmes discutés. Mais ceci ne signifie pas que nous ne soyons pas présents dans ce processus. Nous l’avons accompagné et nous l’avons fait dans la plus grande discrétion et nous continuerons à le soutenir au quotidien."

L'ancien vice-président colombien Humberto de la Calle est arrivé à La Havane pour des négociations de paix avec les Farc, le 20 novembre 2012. Les délégations des deux parties ont entamé leur deuxième jour de négociations à huis clos dans un salon du Palais des conventions de la capitale cubaine, sans accès à la presse.

" Nous pouvons vous dire que nous avançons à un bon rythme, dans la bonne voie, en essayant de faire en sorte que la participation du peuple soit entière dans ce processus de construction de la paix", a brièvement déclaré à la presse le commandant Jesus Santrich, un des principaux membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie, la FARC.

Ce cessez-le-feu décrété jusqu'au 20 janvier est "destiné à faciliter le climat de compréhension nécessaire pour que les deux parties qui débutent le dialogue, atteignent l'objectif espéré par tous les Colombiens", avait alors affirmé le numéro deux de la guérilla marxiste.

Quelques heures plus tard, le ministre colombien de la Défense Juan Carlos Pinzon avait réaffirmé la position du gouvernement colombien refusant un cessez-le-feu durant les pourparlers.

" C'est une position très claire en accord avec la force publique", a expliqué le ministre en soulignant lors d'une conférence de presse en Colombie que l'armée maintiendrait ses opérations contre la guérilla marxiste pendant les négociations de paix.

La position du gouvernement est motivée par des expériences analogues intervenues par le passé. Chaque trêve demandée par la guérilla lui a en effet servi à renforcer ses lignes et à permettre son ravitaillement en armes sans aucun contrôle.
Entre temps, les pourparlers de paix se poursuivent encore aujourd’hui, examinant les points fixés par l’Agenda, à savoir la propriété des terres et le développement rural, la participation politique et l’opposition, la fin du conflit armé, le trafic de drogue et le dédommagement des victimes (source : Fides)


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