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du 20 au 22 novembre 2012 (semaine 47)
 

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22 novembre 2012 -

L’EGLISE RESPECTE LA VIE DE LA MERE ET DE L’ENFANT

Après la mort tragique d’une mère et de son enfant à naître, les évêques irlandais ont confirmé les droits égaux à vivre de la mère et de l’enfant. n’a jamais enseigné que la vie d’un enfant dans le sein de sa mère devait être préféré à celle de sa mère.

« Quand une mère gravement malade requiert un traitement médical qui risque d’affecter la vie de son enfant, un tel traitement est éthiquement permis, à condition que tout ait été fait auparavant pour essayer de préserver la vie de la mère comme de l’enfant ».

La mort du docteur Savila Halappanavar et de son enfant à naître à l’hôpital universitaire Galway à la suite d’un refus d’avortement a amené la conférence épiscopale d’Irlande à publier un communiqué pour «préciser à nouveau quelques aspects  de l’enseignement moral catholique ».

Décrivant la mort de la jeune dentiste comme « une épouvantable tragédie personnelle pour son mari et sa famille qui a profondément frappé le pays », les évêques ont tenu à préciser les termes du message qu’ils avaient publié au début du mois d’octobre à l’occasion du « Jour pour la Vie ».

« L’Eglise catholique, écrivent-ils, n’a jamais enseigné que la vie d’un enfant dans le sein de sa mère devait être préféré à celle de sa mère. Du fait de leur humanité commune, une mère et son enfant à naître sont tous deux sacrés avec un droit égal à la vie ».

« Quand une mère gravement malade requiert un traitement médical qui risque d’affecter la vie de son enfant, un tel traitement est éthiquement permis, à condition que tout ait été fait auparavant pour essayer de préserver la vie de la mère comme de l’enfant ».

Un autre point du communiqué précise la différence entre « la volonté directe et intentionnelle de la destruction d’un enfant à naître qui est immorale en toute circonstance et les traitements médicaux dont l’intention n’est pas de porter atteinte à la vie de l’enfant à naître .»

Quant au moment où un fœtus est considéré comme un être humain, le communiqué rappelle que pour l’Eglise catholique, c’est dès le moment de la « fertilisation » et que de ce fait l’enfant à naître ne peut être considéré « moins humain ou ayant moins le droit à vivre » que les autres humains.

Savila Halappanavar est morte de leucémie causée par les complications  de sa grossesse qui était dans sa 17ème semaine. A son admission une fausse couche avait été détectée. Le père a demandé alors un avortement pour sauver sa femme qui lui avait été refusé sous prétexte que le cœur du fœtus batait encore et aussi sous prétexte que l’Irlande était un pays catholique.

L’avortement n’a été pratiqué que quelques jours plus tard. Savila Halappanavar est décédée une semaine après avoir été admise à l’hôpital. (source : AP)


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