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22 novembre 2012 - France
LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE Y SERAIT-ELLE INCONNUE
Devant les maires et présidents de groupements de communes réunis en congrès, le président français a joué les "faux-pas". Il a reconnu "la liberté de conscience" aux maires, pour revenir quelques instants après sur cette reconnaissance.
Dans un premier temps, le président Hollande a reconnu "la liberté de conscience" aux maires, dont certains refusent de célébrer des mariages entre personnes du même sexe si la loi le prévoyant est votée.
Puis
estimant que "les débats" sur le "mariage pour tous" sont "légitimes", il a rappelé que les maires "auront, si la loi est votée, à la faire appliquer".
La ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement a fait savoir que «Les élus qui refuseraient de marier seraient en infraction».
Et d'ajouter : "
La liberté de conscience ne fera jamais partie du projet de loi et il n'y aura aucunement une clause de conscience dans le projet de loi.»
Comprenne qui pourra devant cette valse-hésitation alors que c'est une réalité fondamentale qui est en cause. (source : AP)
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