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du 1 au 3 décembre 2012 (semaine 48)
 

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3 décembre 2012 - Cuba
POUR PLUS D'ESPACES DE LIBERTÉ INDIVIDUELLE

Il est « nécessaire de continuer d’élargir les espaces de liberté individuelle et sociale » à Cuba, a estimé le 29 novembre, le porte-parole de l'Église, tout en reconnaissant les progrès réalisés en ce domaine depuis quelques années.

Le président Raul Castro est en effet à l’origine d’une politique visant à libéraliser l’économie, sans laisser plus de place aux libertés politiques.

« Certaines mesures approuvées ont permis d’aller sur le chemin d’un rétablissement de cette liberté individuelle, oubliée depuis si longtemps, souligne le porte-parole. L’accès aux hôtels, la vente de logements ou de véhicules, la suppression du permis de sortie du pays, ce n’est pas tout, mais c’est déjà un droit reconnu, c’est une justice sociale importante », reconnaît le porte-parole du cardinal Jaime Ortega, Orlando Maequez.

« Mais si l’objectif est d’alléger la charge économique de l’État, ajoute-t-il, il faudrait aussi que les citoyens accèdent enfin au bien-être spirituel et matériel auquel ils ont droit et que le pays prenne le chemin du progrès et du développement. Pour cela, il est nécessaire de continuer d’élargir les espaces de liberté individuelle et sociale. »

« Le modèle politique existant à Cuba a posé des limitations excessives à la liberté, et nous souffrons d’une superposition de lois restrictives et de régulations démesurées. »

Orlando Marquez suggère notamment d’« éliminer toute restriction qui, sous prétexte d’empêcher l’enrichissement légal, favorise l’enrichissement illégal », en référence aux réglementations qui freinent les revenus personnels, par des impôts et d’autres taxes.

Depuis son arrivée au pouvoir, le président Raul Castro a maintenu un dialogue étroit avec l’Église catholique, faisant de celle-ci l’unique interlocuteur politique du régime communiste, en l’absence de toute opposition légale. En mars 2012, le pape Benoît XVI avait effectué un voyage historique à Cuba, où il avait rencontré Fidel Castro, le leader de la révolution socialiste et son frère Raul, actuel dirigeant du pays sous régime communiste.

« Cuba et le monde ont besoin de changements, mais ceux-ci n’auront lieu que si chacun se trouve dans les conditions de s’interroger sur la vérité et se décide à prendre la voie de l’amour, semant la réconciliation et la fraternité », avait alors affirmé Benoît XVI devant une foule de 600.000 personnes rassemblée pour la messe sur la place de la Révolution, à La Havane. (source : ACI et AP)


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