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du 1 au 3 décembre 2012 (semaine 48)
 

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3 décembre 2012 -
CONSIDÉRER L'HOMME AU DELÀ DU PLAN BIOLOGIQUE

Le 3 décembre, recevant les participants à l'Assemblée du Conseil "Iustitia et Pax", Benoît XVI a souligné que l'être humain, qui transcende les autres êtres et biens terrestres, jouit du primat qui en fait le responsable de lui même et de la création.

" L'homme d'aujourd'hui est généralement considéré au simple plan biologique, comme capital humain, comme ressource et élément d'un mécanisme productif et économique qui le domine. Si on continue à proclamer la dignité de la personne, des idéologies nouvelles, hédonistes et égoïstes, minent les fondements natuels de la société. Il en est de même quand les droits sexuels reproductifs ou un capitalisme financier déréglé, conditionnent la politique. Ils détruisent l'économie réelle, contribuent à considérer le travailleur et son travail comme des biens mineurs.

" Tout ceci mine les fondements naturels de la société, et la famille en particulier. Or l'être humain, qui transcende les autres êtres et biens terrestres, jouit du primat qui en fait le responsable de lui même et de la création.

" Pour le christianisme, le travail est un bien indispensable à l'homme, pour sa constitution personnelle et sociale, la formation d'une famille, l'apport au bien commun et à la paix. C'est pourquoi l'accès à l'emploi est pour tous prioritaire, y compris en temps de récession".

" Un humanisme nouveau et une relance du projet culturel peuvent dériver d'une nouvelle évangélisation du domaine social, afin de détrôner les nouvelles idoles, l'individualisme, le consumérisme, la technocratie, au profit de la fraternité et de la gratuité, de l'amour solidaire.

" Jésus a résumé et accompli les anciens préceptes en un commandement nouveau, celui de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimé. Là réside le secret d'une vie sociale accomplie et paisible, le renouveau de la vie politique et de toutes institutions. Jean XXIII a motivé l'engagement à bâtir la communauté mondiale dotée d'autorité sur le principe de l'amour pour le bien commun de la famille humaine.

... " Si l'Eglise n'a pas fonction de suggérer juridiquement ou politiquement la configuration de tel ou tel ordonnancement international, elle offre aux responsables des principes de réflexion, des critères de jugement et des orientations pratiques pouvant aider à la cohésion anthropologique et éthique.

... "Sans imaginer un super pouvoir dans les mains de quelques uns, dominant tous les peuples et exploitant les plus faibles, il est besoin d'une autorité comprise avant tout comme force morale, capable d'influencer selon la raison". (source : VIS)


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