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10 décembre 2012 -
L’OUBLI DE DIEU PLONGE LA SOCIETE DANS LA VIOLENCE 

Le 7 décembre, en recevant la Commission théologique internationale, Benoît XVI a tenu à s’opposer à l’idée que seul le polythéisme garantirait la tolérance et la paix.

« Il faut réagir contre le préjugé faisant des religions monothéistes des porteurs naturels de violence, du fait même qu’elles affirment l’existence d’une vérité universelle », a-t-i affirmé, s’opposant ainsi à l’idée que le polythéisme serait plus en conformité avec l’esprit de la société démocratique et pluraliste que le monothéisme.

Le théologien qu’est Benoît XVI a rappelé que la foi en Dieu se prolonge dans la réflexion métaphysique, que la mort du Christ témoignait de son refus radical de toute forme de haine et de violence en faveur de l’absolu primat de « l’agapè ». En ce qui concerne le christianisme, on ne peut attribuer à la foi au monothéisme toutes les violences perpétrées au long des siècles soi-disant au nom de Dieu. Ces violences sont dues à des causes historiques, à des erreurs humaines.

Par contre, si on refuse le droit de pouvoir en appeler à une vérité objective, alors, oui, le dialogue  devient impossible et la violence qui était cachée, devient la règle des rapports humains. S’il ne s’ouvre pas à la transcendance, l’homme agit dans l’injustice et ne s’engage pas sur le chemin de la paix.

La rupture entre l’homme et Dieu entraîne le déséquilibre entre les hommes. Mais la réconciliation que le Christ a opéré sur la Croix représente la base de l’unité et de la fraternité. (source : VIS)

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