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14 décembre 2012 - Égypte
LES COPTES NE DOIVENT PAS SE LAISSER ENTRAINER SUR LE TERRAIN POLITIQUE

Le patriarche Tawadros a décliné l’invitation à prendre part au « dialogue national » convoqué par le président Mohamed Morsi.

Pour le patriarche l’Eglise est une institution religieuse dont le rôle est de prier pour le pays. Le dialogue politique revient aux partis et aux fonctionnaires publics. Soutenu par une large majorité des chrétiens, le patriarche n’a pas voulu se trouver, comme il l’a dit lui-même lors d’une rencontre avec des journalistes chrétiens,  « forcé de jouer un rôle politique » comme cela avait été imposé à son prédécesseur.

Au groupe de l’Association des journalistes d’information religieuse (Ajir), il a prédit à la constitution une « durée de vie très courte s’il n’y a pas de consensus ». Elle est soumise à referendum depuis ce vendredi 14 décembre. Quant aux chrétiens, ils l’ont refusée a précisé le patriarche.

S’il a apporté un soutien discret aux coptes qui voulaient descendre dans la rue, il a toutefois redit qu’il s’agissait de « prier, aimer en actes et d’aborder chaque situation avec une sagesse profonde avec toutes les autorités du pays ».

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