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du 11 au 14 décembre 2012 (semaine 50)
 

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14 décembre 2012 - Italie
L'ÉGLISE SOUTIENT LE PRÉSIDENT MARIO MONTI


Le cardinal Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne, a immédiatement réagi à l’annonce de la démission du Premier ministre Mario Monti et il lui demande de de « ne pas réduire à néant les sacrifices d’une année. »

Dans un entretien publié le 10 décembre par le quotidien milanais « Corriere della Sera », il se dit « abasourdi» par l’irresponsabilité de certains hommes politiques italiens qui « pensent à s’installer alors que la maison brûle encore. »,

C'est de la part du chef des évêques italiens, une critique indirecte adressée à Silvio Berlusconi. « Cela confirme l’enracinement d’une crise qui n’est pas seulement économique mais culturelle et morale », a-t-il observé.

Depuis un an, « le gouvernement technique a mis à l’abri (le pays) de capitulations humiliantes et hautement risquées », a encore déclaré le cardinal Angelo Bagnasco, prenant implicitement la défense du bilan du gouvernement de techniciens de Mario Monti.

« La plus grande préoccupation est la tenue de notre pays et donc la cohésion sociale. Jusqu’à quand l’Italie y parviendra ? s’interroge-t-il. On ne peut réduire à néant les sacrifices d’un an, qui sont souvent retombés sur les couches les plus fragiles de la population ».

Pour l’archevêque de Gênes, la politique de rigueur mise en place par Mario Monti doit être poursuivie. Et comme si la charge du Cardinal Bagnasco ne suffisait pas, le président de la Commission pour le Travail, "Justice et Paix" de la Conférence épiscopale italienne est lui aussi monté au créneau dans un entretien à Radio Vatican.

Mgr Giancarlo Bregantini a déclaré que « licencier Mario Monti en ce moment était une grave erreur, et que la marche à suivre serait plutôt d¹accomplir ce qui est en cours que de l¹interrompre, surtout de manière aussi brutale et polémique. » Il a précisé que les « préoccupations exprimées par le Cardinal Bagnasco n¹étaient pas de nature personnelle, mais de nature sociale ».

La décision de Carlo Monti faisait suite à l’annonce de Silvio Berlusconi de se présenter aux prochaines élections législatives, début 2013. (source : News.va)

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