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du 1 au 5 janvier 2013 (semaine 01)
 

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5 janvier 2013 -
NOMBREUX SONT LES SIGNES D'UNE AUTHENTIQUE ESPÉRANCE

Une même lecture de l'évangile marque les
interventions de Benoît XVI durant ces jours face aux réaliités actuelles du monde. Le fondement de notre paix, c'est de contempler en Jésus-Christ, la splendeur de Dieu le Père.

Que ce soient les homélies des Vêpres du 31 décembre et de la messe du 1er janvier, de l'angélus du 1er janvier ou son message aux jeunes de Taizé, le pape a pris pour trame une même toile de fond qui est celle-là même de son Message pour la Paix publié le 14 décembre dernier à l’occasion de cette Journée mondiale.

Sans pessimisme, il a certes dressé chaque fois un portrait, parfois sans concession des réalités sociales, politiques et humaines du monde, mais il en a proposé une lecture d'espérance à la lumière de l’Évangile, appelant les baptisés et tous les hommes à s’engager en divers domaines pour faire progresser la paix, la justice et le dialogue.

Lors des Vêpres du 31 décembre, Benoît XVI a invité les fidèles à prendre le temps nécessaire pour réfléchir et trouver « la guérison aux blessures inévitables » dues à la vie quotidienne. C'est pourquoi, au passage, il a regretté que, notamment dans les médias, « le mal fasse plus de bruit que le bien ».

« Un homicide brutal, des violences répandues, de graves injustices créent l’information », a-t-il regretté, alors qu’au contraire, « des gestes d’amour et de service, l’effort quotidien supporté avec fidélité et patience demeurent dans l’ombre ».

Benoît XVI a alors appelé à ne pas s’en tenir aux informations médiatiques pour « comprendre le monde », mais à cultiver des temps de méditation afin d’examiner sa conscience et de reconnaître « le mal présent en nous et autour de nous ». Alors cette méditation nous ouvre à l’espérance qui permet au chrétien de sortir des « sables mouvants » du péché.

« Nous devons savoir nous arrêter pour réfléchir. De cette manière notre âme peut trouver la guérison aux inévitables blessures du quotidien ».

Il a également mis en évidence le trouble né de la complexité de notre monde : « le nombre croissant de croyants d’autres religions, les difficultés des communautés paroissiales à attirer des jeunes et la diffusion de styles de vie marqués par l’individualisme et le relativisme éthique », alors que beaucoup témoignent d’une soif d’infini et d’espérance.

Il a souhaité que les chrétiens apportent leur témoignage dans ce contexte complexe, souvent marqué par une « indifférence apparente à l’égard de Dieu.»

Et chaque fois, il a lancé un appel au soutien « à ceux qui vivent dans la pauvreté ou sont marginalisés, ainsi qu’aux familles en difficulté, plus particulièrement celles qui doivent s’occuper de personnes malades ou handicapées ».

Il a ainsi évoqué les « foyers de tension et de confrontation provoqués par l’inégalité croissante entre riches et pauvres, et la prédominance de la mentalité égoïste et individualiste, qui est également l’une des manifestations du capitalisme financier non réglementé ».

Dans ces contextes, « le fondement de notre paix repose sur la certitude de contempler en Jésus-Christ la splendeur du visage de Dieu le Père, d’en être les enfants à travers le Fils, et ainsi, sur le chemin de la vie, d’avoir la même sécurité que l’enfant éprouve dans les bras d’un Père bon et tout-puissant. »

« Qui sont les artisans de paix ? Tous ceux qui, jour après jour, cherchent à vaincre le mal par le bien, avec la force de la vérité, les armes de la prière et du pardon, le travail honnête et bien fait, avec la recherche scientifique au service de la vérité, avec les œuvres de miséricorde matérielles et spirituelles. Ils sont nombreux mais ils ne font pas de bruit. Comme le levain dans la pâte, ils font croitre l’humanité selon le dessein de Dieu ». (source : News.va)


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