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5 janvier 2013 -
LA BIBLE ET LES PRÉTENTIONS D'ISRAEL

Le 25 décembre, Benoît XVI a espéré que la paix puisse germer sur la terre où est né le Rédempteur et qu’il donne aux Israéliens et aux Palestiniens le courage de mettre fin à tant de lutte et de divisions. Une espérance attendue mais lointaine.

Un évêque gréco-catholique, Mgr Cyril Bustros, actuel archevêque de Beyrouth, avait développé, lors du récent synode, la difficultés de ce dialogue et l'audace de Benoît XVI quand il parle " d’entreprendre avec décision le chemin de la négociation."

" Israël ne peut pas s'appuyer sur le terme de Terre promise figurant dans la Bible pour justifier le retour des juifs en Israël et l'expatriation des Palestiniens», avait déclaré Mgr Bustros, devant les Pères synodaux. " On ne peut pas se baser sur le thème de la Terre promise pour justifier le retour des juifs en Israël et l'expatriation des Palestiniens.

" Il n'est pas permis de recourir à des positions bibliques et théologiques pour en faire un instrument pour justifier les injustices".

" Il n'y a plus de peuple préféré, de peuple choisi, déclare Mgr Bustros, tous les hommes et toutes les femmes de tous les pays sont devenus le peuple choisi."

Il a par ailleurs mis en avant deux problèmes dans la solution préconisée par le Vatican d'instituer un État juif et un État palestinien pour résoudre le conflit au Proche-Orient. Dans le cadre d'un État juif, on peut s'inquiéter du risque d'exclusion «d'un million et demi de citoyens israéliens qui ne sont pas juifs mais arabes musulmans et chrétiens». (source : AP)

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