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9 janvier 2013 - France
EN CALMANT SES DÉPUTÉS, HOLLANDE PARAÎT CALMER LE JEU

Le groupe PS de l’Assemblée française a décidé, le mercredi 9, de ne pas déposer d’amendement ouvrant l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes dans le cadre du texte sur le « mariage pour tous ».

Ce sujet qui devait être traité conjointement au texte discuté à partir du 29 janvier, ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe, ce sujet sera repris, amendé, étudié puis présenté dans un prochain projet de loi sur la famille, en mars en Conseil des ministres.

Le Premier Ministre français Jean-Marc Ayrault, a fait basculer le groupe socialiste l'assurant qu’un autre projet de loi, sur les questions de famille et de filiation, serait présenté dès le mois de mars. Une sorte de gage que le sujet « PMA » (accès à des techniques de procréation donné aux couples de femmes), qui complique actuellement la tâche du gouvernement, ne serait pas abandonné mais traité dans quelques semaines seulement.

D’une part, parce que l’amendement PMA aurait pu être considéré comme un « cavalier législatif » (sans rapport direct avec le projet de loi sur le mariage, il encourait un risque d’inconstitutionnalité ; d’autre part parce qu’une discussion ultérieure donne de nouvelles marges à la majorité sur ce sujet, au moment où l'opinion publique se mobilise face aux projets gouvernementaux.

Mais dans ce nouveau projet, il sera question non seulement de l’accès des homosexuelles à la PMA mais peut-être aux femmes célibataires. Et c'est ce que redoute l'opposition avec l’UMP. Loin d’être rassurant, le retrait de l’amendement PMA marque, avec la perspective d’un nouveau texte sur la famille, une « fuite en avant » du gouvernement. (source : AP)

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