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9 janvier 2013 - Croatie
NE DRAMATISONS PAS LA SITUATION

Des difficultés naissent entre l’Église et l’État en Croatie. Ainsi lors de son homélie de la messe de Noël, devant le président Ivo Josipovic et le Premier ministre Zoran Milanovic, l'évêque de Zagreb a dénoncé l’introduction de la théorie du gender.

L’objet de ce nouveau litige, c'est le programms d’éducation sexuelle à l’école, dans lequelse trouve l’introduction de la théorie du gender que l'Église dénonce comme signe d'un affaiblissement de la foi.

Autre domaine où l'Église catholique se sent mal à l'aise, c'est la contraction du nombre de catholiques face aux personnes se déclarant athées.

Les premiers résultats du recensement effectué en 2011, publiés lundi 17 décembre, sont étudiés par l'Église en raison de l'évolution sociale qu'ils révèlent, à savoir les statistiques concernant le sexe, l’âge, la nationalité, l’origine ethnique, la religion et la langue maternelle des habitants de la République de Croatie.

90,42% de la population, se déclare croate, ce qui fait d’elle « l’une des nations les plus homogènes » de la région. Le reste de la population se déclare « serbes » (4,36%), « Bosniaques », ou originaire d’Europe (Italie), majoritairement du centre et de l’est (Hongrie, Albanie…). Le pays compte aussi une importante communauté rrom et des ressortissants du Moyen-Orient, du Mexique et d’Amérique du Sud, d’Afrique, de Nouvelle-Zélande et d’Australie, ainsi que presque cinq cents Chinois…

La population se fait vieillissante : 17,7% de la population a plus de 65 ans (1/5ème des femmes) et l’âge moyen est de 41,7 ans (deux ans en plus environ à chaque décennie). Les actifs (15-64 ans) sont 100.000 de moins qu’il y a dix ans.

La population croate reste en majorité catholique (86,28%) et orthodoxe (4,44 %). Mais les chiffres indiquent une croissance du nombre de non croyants (65.000 personnes) et d’agnostiques (31.000), et une baisse du nombre de catholiques de 206.000 personnes, soit 1,7 points.

Cette information a quelque peu été dramatisée, comme dans le journal Dalmacija News qui titre : « l’Église catholique a perdu plus de croyants que Split n’a d’habitants ». Les responsables religieux veulent calmer le jeu. (source : AP)

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