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21 janvier 2013 - France
L'ÉGLISE EST SENSIBLE A LA PROBLÉMATIQUE DES MIGRATIONS
il y a actuellement quelque 214 millions de migrants dans le monde et près de 740 millions de déplacés à l´intérieur des frontières de leur pays. Ce qui représente un milliard de personnes, rappelle le cardinal Veglio au colloque des Bernardins.
Le cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour la Pastorale des Migrants, a participé à un colloque organisé du 17 au 19 janvier 2013 au Collège des Bernardins à Paris. par le CIEMI (Centre d’information et d’études sur les migrations internationales)Le thème était: "Les catholiques et les migrations".
Ce colloque était organisé
en collaboration avec le Service national de la pastorale des migrants et le diocèse de Paris, par le biais de son Vicariat pour la solidarité.
Il
s’articulait autour de quatre tables rondes intitulées respectivement : « Catholicisme et! immigration : une histoire mouvementée », « Des chrétiens face aux politiques migratoires », « L’Église et les migrants » et « Foi et migrations : le regard des croyants ». Des personnalités du monde scientifique, politique et religieux sont intervenues dans les différentes tables rondes, à la suite desquelles une large place était donnée au débat avec la salle.
L´Eglise catholique, régulièrement critiquée pour ses prises de position à propos des moeurs et de la famille, est appréciée des organisations humanitaires pour ses actions et ses déclarations sur l´immigration et les politiques migratoires.
Les promoteurs du colloque ont voulu montrer pourquoi l´immigration fait désormais partie de l´histoire de l´Eglise. Les participants se sont également interrogés sur les raisons qui poussent l´Eglise à participer au débat sur les migrations.
Le phénomène migratoire est pour l´Eglise une question humaine et morale fondamentale, selon le cardinal Vegliò. Elle doit être abordée sous l´angle de la communion et de la solidarité, et dans l´optique de la conversion.
Dans son intervention, le cardinal Veglio a rappelé que l´Eglise devait veiller au salut de l´humanité, défendre la dignité de tous les êtres humains et lutter contre la discrimination et la xénophobie. Il a souhaité un système migratoire plus juste et a rappelé que l´intégration ne pouvait être authentique sans la construction d´un sentiment communautaire et le développement d´une culture globale de l´accueil en même temps qu'une occasion d´évangélisation ou de réévangélisation.(source : AP)
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